Buteur cinq minutes après son entrée en jeu contre Montpellier (0-1), Valère Germain a démontré qu’il était capable d’optimiser son faible temps de jeu. De quoi pousser Leonardo à lui faire un peu plus confiance ?
Seul véritable symbole de la formation monégasque, Valère Germain vit un début de saison compliqué. Utilisé avec parcimonie par son coach Leonardo Jardim, l’attaquant français doit ronger son frein et prendre son mal en patience. Mais cela a porté ces fruits, mercredi soir, puisque c’est lui qui a délivré l’ASM à la 93e minute en inscrivant le seul et unique but de la rencontre face à Montpellier (0-1). De quoi lui remonter un peu le moral.
J’étais frustré d’entrer aussi tard mais je repars avec le sourire. Cela faisait quatre matchs que je ne commençais pas et je n’avais pas forcément compris pourquoi j’étais sorti de l’équipe. Ce sont des choix et l’équipe gagnait sans moi mais je n’avais pas joué en C1 et j’avais eu les boules. Pour le premier match contre le Bayer Leverkusen, j’étais remplaçant et je ne suis même pas entré. Contre Guingamp, j’ai joué une minute…, a-t-il tout de même déploré après la rencontre.
Car le départ de Radamel Falcao ne lui a pas permis de gagner en temps de jeu, au contraire on aurait l’impression. Si Dimitar Berbatov est inamovible en pointe, Jardim préfère aussi sur les côtés faire confiance à Ocampos et Ferrerira Carrasco, voire Bernardi ou Dirar. Une situation qui pourrait bien changer avec ce but. A moins que le technicien portugais de l’ASM ne voit Germain que comme un super sub à la Ole Gunnar Solskjær. A ce moment-là , Germain devra surement se trouver un autre club pour continuer à avancer.
Benjamin Feurgard