Loin d’être le premier choix de ses dirigeants l’été dernier, Laurent Blanc a fait mieux que Carlo Ancelotti pour sa première saison à la tête du PSG. Il a été logiquement récompensé avec une prolongation de contrat d’un an, jusqu’en 2016, enfin rendue officielle par le PSG.
Laurent Blanc aura bien mérité ses vacances cet été. Et aussi son nouveau contrat, enfin officialisé par le PSG ce jeudi, au lendemain de la conquête du deuxième titre de champion de France du club. Le Cévenol a paraphé un bail portant sur une année supplémentaire, soit jusqu’en 2016, assorti logiquement une revalorisation salariale. Une juste récompense alors que cette première saison à la tête du PSG aura été loin d’être de tout repos pour lui.
Le @PSG_inside est heureux d’annoncer la prolongation du contrat de Laurent Blanc d'une année supplémentaire jusqu'en juin 2016.
— PSG Officiel (@PSG_inside) 8 Mai 2014
Il se savait attendu depuis le premier jour et l’officialisation de son arrivée, lui qui semblait être loin dans la liste des priorités des Qataris pour la succession de Carlo Ancelotti. Un statut de solution de rechange que l’ancien sélectionneur de l’équipe de France s’est attelé à faire oublier au gré des (bons) résultats de son équipe, en inculquant sa philosophie de jeu ou gérant parfaitement les égos de ses stars alors que ses objectifs étaient clairs : faire mieux que son prédécesseur.
Un goût d’inachevé
En conservant le titre de champion de France tout en atteignant de nouveau les quarts de finale de la Ligue des champions et en réalisant le doublé avec la Coupe de la Ligue, le contrat a été rempli. Il restera bien sûr un goût d’inachevé avec l’élimination par Chelsea dans les dernières minutes en C1 après la victoire à l’aller (3-1, 0-2). Ou encore avec les résultats en dents de scie qui ont suivi cette cruelle désillusion, en atteste cette première défaite depuis plus d’un an en Championnat au Parc des Princes face à Rennes mercredi, alors que le titre était déjà assuré (1-2).
C’est le seul moment où Blanc a semblé perdre la main sur un effectif orphelin de Zlatan Ibrahimovic, moins concentré, avec certains joueurs déjà tournés vers le Brésil. Avec l’élimination dès les 16e de finale de la Coupe de France par Montpellier au Parc des Princes (1-2), c’est aussi le seul moment les Qataris ont pu se montrer agacé de la tournure de la saison presque sans faute d’une équipe plaisante à voir évoluer dans son 4-3-3. Il ne restait plus qu’à récompenser Blanc de son travail avec un nouveau contrat annoncé depuis plusieurs mois et dont l’évocation énervait quelque peu le principal intéressé. Le voilà tranquille.