Alors que l’OM affrontera Metz, dimanche soir, dans le cadre de la 17e journée de Ligue 1, Marcelo Bielsa a fait le point sur la situation du club phocéen en conférence de presse.
Comme à son habitude, Marcelo Bielsa n’a pas fait dans la langue de bois en conférence de presse. A deux jours d’affronter Metz, dans le cadre de la 17e journée de Ligue 1, le technicien argentin n’a éludé aucun sujet. A commencer par l’absence de temps de jeu de Doria, son défenseur brésilien, recruté 8 millions d’euros lors du dernier mercato estival. Quand quelqu’un décrit les aspects à améliorer, il pointe des défauts, et moi je ne critique jamais mes joueurs en public, a-t-il expliqué. Je vois tous les matches des joueurs dont je dispose, et je regarde même les entraînements plus d’une fois, a expliqué l’entraîneur phocéen. Et, même si ça n’a pas à voir avec Doria, il faut regarder le niveau des défenseurs centraux qui jouent. Nkoulou est toujours très bon, Morel aussi, Fanni pareil, Aloé est remarquable, et Sparagna a été bon lorsqu’il a joué (…) Doria est à un poste où les joueurs qui jouent d’habitude ne méritent pas d’être remplacés. Autant dire qu’il faudra attendre avant de voir le capitaine des Espoirs brésilien sur la pelouse du Vélodrome.
Il a aussi été demandé au coach marseillais de revenir sur le match nul face à Lorient de mardi dernier (1-1). Je ne le digère pas. Moi, je ne prends pas en compte le fait de jouer à domicile ou à l’extérieur, je veux toujours gagner. On est obligés de gagner même si on joue à l’extérieur. Tout ce qui m’importe, c’est de savoir si j’ai gagné sans le mériter, ou si je méritais de gagner mais que je n’y suis pas parvenu. Le match à Lorient, c’est un match qu’on méritait de gagner, mais on n’a pas réussi, a-t-il regretté, alors que se profile le match contre Metz. Une rencontre qui, selon-lui, ne devrait pas différer de ce que les Marseillais ont connu depuis la reprise : Le match contre Metz sera donc similaire à tous nos matches, puisqu’on a de toute façon toujours la possession.
En revanche, pas question pour lui d’incriminer ses attaquants, qui ont été en manque d’efficacité face aux Merlus mardi. L’évalutation que je fais de mon attaque est plus que correcte et je n’ai pas de doutes là-dessus, a expliqué l’intéressé, avant de réitérer toute sa confiance à André-Pierre Gignac : Moi, je regarde toujours s’il a eu ou non des opportunités de marquer. Je travaille beaucoup avec lui pour le placer en situation de but. Après, il la met au fond ou pas. Et ce qui le distingue, c’est que lui, il la met généralement au fond. Il ne faudra donc pas s’attendre à une révolution dans le onze de départ de l’OM dimanche.