C’est un grand ouf de soulagement que le Brésil a poussé après la qualification de son équipe contre le Chili (1-1, 3 tab 2) pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Mais la Seleçao va devoir hausser son niveau de jeu pour pouvoir continuer à espérer soulever la Coupe du monde sur ses terres.
Que ce fut dur ! A Belo Horizonte, la Seleçao a joué avec le cœur de ses supporters, en attendant la séance de tirs au but pour se qualifier pour les quarts de finale de sa compétition (1-1, 3 tab 2). Un match très intense, que les Brésiliens auraient pu perdre à la dernière minute de jeu, lorsque Pinilla a envoyé un véritable missile sur la barre transversale de Julio Cesar. En conférence de presse, Luiz-Felipe Scolari n’a d’ailleurs pas caché que son équipe n’était pas passée loin de la correctionnelle. Il faut qu’on commette moins d’erreurs. Ce sont des matches à élimination directe et on aura peut-être pas toujours cette chance. Je dis aux Brésiliens: on a une bonne sélection. Pas meilleure, pas pire que les autres qualifiées, a expliqué le technicien brésilien en conférence de presse.
De son côté, Neymar a tenu à rendre hommage à Julio Cesar, auteur de deux arrêts lors de la séance de tirs au but. Ça été très dur. On a raté un penalty… Puis, Julio Cesar en a arrêté un autre… De l’émotion pure. Mes pleurs étaient des pleurs de joie. On sait que ça n’a pas été un de nos meilleurs matches mais on a montré une volonté de vaincre importante, s’est félicité le numéro 10 de la Seleçao, dans des propos rapportés par l’AFP. De son côté, Thiago Silva ne voulait que retenir la qualification de son équipe : Je sais que ça n’a pas été un grand match de la sélection brésilienne mais le plus important c’est de passer. Avant le match, j’ai dit aux joueurs que je voulais qu’on pleure aujourd’hui mais que ce soit des pleurs de joie. A l’arrivée, on est récompensé avec une grande victoire et des pleurs de joie.
Désormais, cap sur la Colombie. Une fois de plus, le Brésil n’aura pas d’autre choix de que l’emporter. C’est le lot de cette Seleçao, qui dispute la Coupe du monde sur son sol, comme l’a expliqué Scolari : Si on avait dit: Ok, le but c’est de passer le 1er tour… il n’y aurait pas de pression… On a dit qu’on voulait gagner et le peuple attend. Et, nous, on doit le faire. On a fait une promesse, et on essaie de la tenir. On travaille. On a passé quatre marches, il en reste trois pour aller au ciel. Trois matches où il faudra surement que le Brésil hausse son niveau de jeu pour pouvoir soulever sa 6e Coupe du monde.