Alors que Michael Garcia dévoilera son rapport concernant les attributions de la Coupe du monde 2018 et 2022 début septembre, Sepp Blatter ne semble pas plus inquiet que cela.
La FIFA sera-t-elle ébranlée d’ici un mois ? Début septembre, Michael Garcia doit rendre son rapport sur les conditions d’attributions de la Coupe du monde 2018 (Russie) et 2022 (Qatar). Cet ancien procureur américain s’est vu confié cette mission par la FIFA fin 2013, en réponse aux soupçons de corruption. Plusieurs médias européens avaient dévoilés, rapports à l’appui, des versements d’argent occultes qui laisseraient croire que plusieurs membres du comité exécutif de la FIFA auraient été achetés.
Pas de quoi faire peur pour autant à Sepp Blatter. Le sulfureux président de l’instance dirigeante du football mondial a d’ores et déjà annoncé qu’il comptait briguer un nouveau mandat, bien que son nom ait été mêlé à de nombreuses histoires de corruptions. Le fait que la divulgation du rapport Garcia ait été reportée à fin septembre, alors qu’il devait initialement être révélé fin juillet, laisse penser que le Suisse tente de temporiser.
Car en cas de corruption avéré, cela pourrait pousser la FIFA à enlever l’organisation de la Coupe du monde à l’un, voire aux deux pays. Un nouveau vote devrait être effectué, alors même que le Qatar a déjà débuté la construction de ses nouveaux stades. Il ne reste plus qu’à attendre, pour voir si cette bombe à retardement permettra enfin d’avoir du changement dans une organisation considérée comme l’une des plus corrompue au monde.