La candidature de Michel Platini à la présidence de la FIFA ne sera approuvée par le comité d’éthique de la FIFA tant qu’il sera suspendu.
Pour Michel Platini, ça se corse un peu plus… Suspendu par le comité d’éthique de la FIFA pour une durée de 90 jours, suite au versement de 1,5 millions d’euros reçu de la part de la FIFA 9 années après des travaux rendus, le président de l’UEFA a vu sa candidature à la présidence de l’instance dirigeante du football mondial elle aussi suspendue. Dans un communiqué, la FIFA a fait part de ses nouvelles dispositions, prises à l’issue de sa séance extraordinaire tenue mardi.
Une séance visant à prendre un ensemble de mesures importantes pour renforcer sa gouvernance et accroître la transparence des procédures de la Commission d’Éthique de la FIFA, tout en réitérant son engagement vis-à-vis des réformes nécessaires déjà en cours. A cette occasion, le comité exécutif s’est penché sur les élections du 26 février prochain et en à partiellement écarté Michel Platini.
Les candidatures à la présidence de la FIFA qui ont été soumises dans les délais et la forme voulus, mais qui se rapportent à des candidats faisant l’objet d’une suspension (provisoire ou définitive) de toute activité liée au football, ne seront pas traitées par la Commission électorale ad hoc tant que cette suspension sera valide et en vigueur, est-il possible de lire sur le site officiel de la FIFA. Et même si l’ancien meneur de jeu des Bleus venaient à voir sa supsension levée, il ne serait pas forcément possible pour lui de prendre part à la campagne : Si une telle suspension devait être levée ou expirer avant l’élection présidentielle de la FIFA prévue le 26 février 2016, la Commission électorale ad hoc décidera, suivant le timing exact de la situation, de la façon de procéder vis-à-vis de la candidature concernée. Il semblerait donc que le tribunal administratif du sport soit désormais la seule issue possible pour Platoche.