Percuté par Mustapha Yatabaré face à Guingamp samedi soir, Steve Mandanda souffre notamment d’une fissure d’une vertèbre et ne disputera pas la Coupe du monde. Le gardien de l’OM a officialisé son forfait et sera remplacé par Stéphane Ruffier en équipe de France.
C’est avec tristesse que je vous annonce que malheureusement je ne pourrai tenir ma place au Mondial. Je souhaite à l’équipe de France une coupe du monde remplie de réussite. C’est par le biais de deux tweets que Steve Mandanda a annoncé une nouvelle qui ne surprendra personne : il est bien forfait pour la Coupe du monde. Après avoir tenté de se montrer rassurant, le gardien de but de l’OM s’est rendu à l’évidence. Percuté de plein fouet par Mustapha Yatabaré lors du match face à Guingamp samedi, soir, il présente une fissure stable de la première vertèbre cervicale et une entorse cervicale
, comme l’a fait savoir son club.Evacué sur civière et rentré chez lui après des examens avec une minerve, la doublure d’Hugo Lloris en équipe de France sera éloignée des terrains au minimum 3 semaines, avec une phase de rééducation aussi longue par la suite. Difficile du coup pour Didier Deschamps de l’emmener au Brésil. Yatabaré, qui a appelé Mandanda, s’est dit triste auprès de nos confrères de Ouest-France. Vincent Labrune a également fait part de sa peine sur RMC : J’ai ce dimanche une grande déception pour le joueur qui va manquer un rendez-vous important dans une carrière, mais j’ai surtout beaucoup de peine pour l’homme. Steve est un très grand professionnel et un garçon exceptionnellement attachant.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Stéphane Ruffier, réserviste, va remplacer au pied levé le capitaine phocéen dans la liste des 23 joueurs appelés par Didier Deschamps pour disputer le Mondial. Le gardien de Saint-Etienne avait déjà profité du forfait de Cédric Carrasso pour intégrer le groupe tricolore lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Il n’aura pas à attendre le début de la compétition cette fois. Pour Mandanda, c’est la conclusion d’une saison pourrie jusqu’au bout.