Interrogé dans les colonnes du Figaro, Hugo Lloris a refusé de voir le Groupe E, celui de l’équipe de France, comme le plus facile de la Coupe du monde. Disons qu’il y a des groupes beaucoup plus compliqués que le nôtre. C’est évident que ce groupe est très ouvert pour nous, mais encore s’agit-il de le démontrer sur le terrain. Il faut toujours respecter nos adversaires, a déclaré le capitaine des Bleus, conscient que l’adversité sera décuplée dans ce contexte. On connait très bien la Suisse, et nettement moins bien l’Equateur et le Honduras. Il ne faut surtout pas perdre de vue que dans une Coupe du monde, les niveaux se resserrent avec des équipes qui se subliment sur un ou deux matches. Représenter sa nation dans un tel évènement, cela pousse au dépassement de soi, encore plus dans les petits pays où la notion de sacrifice est plus forte. Mais ce groupe, nous devons l’aborder sereinement, a-t-il ajouté. Tout est réuni aujourd’hui, et j’englobe dans cela le staff et le sélectionneur, pour faire quelque chose de beau. Le sélectionneur a réussi partout où il est passé, en tant que joueur et en tant qu’entraîneur. Son message passe parfaitement à travers le collectif. Et le plus important à mon sens, c’est qu’il sait où il va et comment il veut y aller.