Les Bleus entament leur campagne des éliminatoires pour la Coupe du monde 2018 par un déplacement en Biélorussie. L’occasion de tourner définitivement la page de l’Euro 2016, après une dernière analyse livrée par Olivier Giroud.
Olivier Giroud s’est exprimé en toute franchise pour nos confrères du Parisien-Aujourd’hui en France. L’attaquant de l’équipe de France est revenu sur l’Euro 2016 et la défaite en finale contre le Portugal (0-1) : Il y a de la frustration car j’avais l’impression d’avoir tout donné. Mais le destin avait choisi le Portugal. Cela s’est joué à rien. Dans le vestiaire, c’était même un effondrement. C’était dur. Mais le foot est cruel et on l’aime aussi pour ça. Pour le joueur d’Arsenal, l’équipe de France était supérieure aux Portugais mais n’a pas réussi à concrétiser cette supériorité. Ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne. On l’a appris à nos dépens. C’était douloureux, explique-t-il.
Sifflé par une partie du public lors du match contre le Cameroun à Nantes, en préparation de l’Euro, Giroud estime que les gens qui (l)’ont sifflé n’étaient pas des anti-Giroud, mais des pro-Benzema. Il ne pouvait pas en être autrement. Le joueur de 29 ans estime être une victime collatérale des problèmes de Karim Benzema et notamment de l’affaire de la sextape avec Mathieu Valbuena. Il préfère retenir le positif de la fin de l’Euro avec le public venu le remercier et le féliciter.
Titulaire du poste d’avant-centre de l’équipe de France, il attaque les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en étant conscient que les Bleus, vice-champions d’Europe, sont favoris de leur groupe. Les Pays-Bas sont en reconstruction et la Suède a perdu Zlatan et commence une nouvelle ère. La Bulgarie, la Biélorussie et le Luxembourg sont moins forts que nous, analyse-t-il. Toutefois, il ne faut pas tomber dans un excès de confiance et ne pas s’endormir sur ses lauriers continue le buteur des Bleus.