Loretta Lynch et Michael Lauber tenaient une conférence de presse commune, lundi à Zurich, sur les avancées de leurs enquêtes concernant la corruption au sein de la FIFA.
Le Fifagate attire les journalistes. Lundi, ils étaient environ 150 à Zurich pour assister à la conférence de presse commune de Loretta Lynch, procureure générale des Etats-Unis et de Michael Lauber, procureur général de la Confédération suisse. En charge du dossier concernant la corruption au sein de l’instance dirigeante du football mondial, Lynch et Lauber n’ont pas caché qu’ils avaient encore beaucoup de travail avant de boucler ce dossier.
Pour rappel, le 27 mai dernier, 11 hauts responsables de la FIFA avaient été arrêtés pour des faits de corruption, en marge du congrès de la FIFA. La justice suisse et la justice américaine n’enquête cependant pas sur les mêmes dossier. Du côté helvête, c’est la corruption dans le cadre des attributions du Mondial 2018 et du Mondial 2022 qui sont le coeur de l’enquête. La justice américaine est pour sa part concentrée sur la corruption lors de l’attribution de droits en matière de médias et de sponsoring, lors des diffusions des grands tournois organisés par la FIFA.
Les deux procureurs se sont montrés optimistes pour la suite de leur enquête, précisant que de nouvelles charges contre des individus ou des sociétés pourraient survenir. Ils n’ont néanmoins pas trop voulu en dire, de peur de donner des indications aux personnes susceptibles de faire l’objet d’une enquête. Lauder a néanmoins précisé que des actifs avaient été saisies par la justice suisse. Le nom de Sepp Blatter n’est en revanche pas revenu. Mais l’étau pourrait se resserrer autour du président démissionnaire…