L’épisode entre Vincent Labrune et Marcelo Bielsa semble toucher à sa fin. Après avoir déclaré que la réunion avec le président avait déjà eu lieu vendredi dernier, le technicien argentin s’est montré confiant quant à son avenir sur le banc de l’Olympique de Marseille.
Bielsa-Labrune, fin du conflit ? Pour l’instant, il semblerait que oui. Après le succès de l’Olympique de Marseille contre Evian dimanche (2-0), Marcelo Bielsa a souhaité calmer le jeu par rapport à cette histoire extra-sportive. Le technicien argentin a déclaré en conférence de presse avoir rencontré le président Vincent Labrune, vendredi, alors que la réunion était initialement prévue à lundi : Cela s’est fait vendredi soir, mais je n’ai rien à en dire. De mon point de vue, ce problème est clos et je n’ai pas vu de conséquences sur le groupe.
Présent en tribune du côté du Parc des Sports d’Annecy, le président a attendu ce lundi pour se livrer, par le biais d’un communiqué publié sur le site officiel du club. L’incident est clos, a-t-il fait savoir. Le projet continue. L’intérêt du club passe avant tout et nous sommes tous ensemble, direction, staff, joueurs, salariés, tournés vers un seul objectif : la réussite de notre saison sportive.
Pas d’informations sur une sanction
En ce qui concerne les sanctions, Marcelo Bielsa s’est montré direct : Je n’ai pas d’informations sur une éventuelle sanction. Nous n’avons pas prévu de nous revoir avant d’ajouter : Cette réunion était privée et le restera. Histoire de refaire passer un message ? Pas informé, ou plutôt mal informé lors du mercato estival, l’entraîneur du club phocéen se place en cas de futures sanctions.
El Loco n’est pas surnommé ainsi pour rien. Pour l’instant, si le calme semble être revenu du côté de la Canebière avec ce nouveau succès, la tempête ne semble pas être loin pour autant. Tant que les résultats seront positifs, et avec toute l’affection et la popularité qu’il a auprès du public, Marcelo Bielsa peut dormir tranquille. En cas d’échecs ou de nouveaux dérapages d’El Loco, Vincent Labrune ne devrait pas être bien loin.
Jérémy LEVY