Moins exacerbée que par le passé, la rivalité entre les voisins de Montpellier et Nîmes n’a pas empêché Louis Nicollin de se dire chagriné par les évènements touchant le club gardois, empêtré dans le scandale de matches arrangés. Interrogé par le Midi-Libre, le président du MHSC espère sincèrement que le club ne sera pas trop pénalisé et que son avenir n’est pas menacé, expliquant qu’il a toujours eu d’excellents rapports avec le président Jean-Louis Gazeau, le prédécesseur de Jean-Marc Conrad, qu’il ne connaît pas.
Si des conneries ont été faites, il faut évidemment les sanctionner. Mais bon, que Caen et Nîmes fassent match nul alors que les deux clubs avaient besoin d’un point, ce n’est pas étonnant, ajoute Loulou. Les joueurs ne sont quand même pas assez cons pour se tirer la bourre si un nul fait l’affaire de tous. Simplement, le problème, ce sont les écoutes téléphoniques. Que les joueurs fassent le nécessaire, mais les présidents, eux, ne doivent pas parler entre eux. C’est interdit parait-il.
Et le président héraultais d’y aller franco, en faisant allusion à d’autres équipes n’ayant pas tout donné sur un match : Evidemment que Nîmes ne disparaîtra pas ! En tout cas, je ne l’espère pas. Sinon, il faut que l’Allemagne, l’Autriche et plus près de nous le Cameroun et la Côte d’Ivoire disparaissent aussi.