Après plusieurs mois au chômage suite à la fin de son contrat à Bordeaux, Francis Gillot a trouvé un poste en Chine, au Shanghai Shenhua. Interrogé dans la Voix du Nord, le technicien en a profité pour régler ses comptes avec ses détracteurs, notamment les consultants de Canal+ Pierre Mènés et Christophe Dugarry. Pierre Ménès, qui m’a déglingué. Girard, c’est le Gillot de l’an dernier. Avant, c’était Antonetti. Avant, Lacombe. Faut arrêter! Mais comment peut-il parler comme ça d’un entraîneur champion avec Montpellier, devant Paris ? Si on prend Lille, Garcia c’est le meilleur du monde. Mais il avait Hazard, Sow, Gervinho, Cabaye, Debuchy, Rami, Chedjou. Lille aujourd’hui, ce n’est pas celui d’il y a trois ans, assène Gillot quand il est interrogé sur les critiques visant René Girard, son homologue du LOSC.
Il avoue se sentir blessé par les attaquants l’ayant visé. Il y a de quoi.. Dugarry a dit que j’étais dépressif, tout le monde a suivi. Ma famille, mes amis, mon staff n’en revenaient pas. Je suis tout l’inverse. C’est vrai que je n’ai pas envie de sourire à certains journalistes. Je ne suis pas hypocrite. Après, Dugarry, tu comprends en fin de saison qu’il voulait placer son copain Zidane à Bordeaux. Donc il fallait que je dégage. Ménès, lui, c’était Gourcuff qu’il voulait placer…, ajoute Gillot. Ménès et Dugarry apprécieront…