Piere-Marie Geronimi, le président de Bastia, s’est présenté en conférence de presse pour commenter la condamnation de Brandao à un mois de prison ferme pour son coup de boule à Thiago Motta. La sanction paraît extrêmement lourde. Ça a étonné beaucoup de monde. Cela nous paraît très sévère. Si cette jurisprudence doit désormais s’appliquer…, a déclaré l’homme fort du club corse. On a condamné son geste, le joueur s’est excusé publiquement, la personne avec qui il a eu maille à partir a pu reprendre son travail de footballeur professionnel tout de suite, il ne souffrait d’aucune fracture… tout cela fait que ça nous paraît extrêmement lourd. On s’est amusé à aller voir d’autres jurisprudences et on voit des peines à géométrie variable. On voit du sursis pour des violences aggravées sur des enfants ou pour des actes de pédophilie. Et là, un mois ferme… On n’oublie pas qu’un ancien dirigeant du club s’est fait frapper à coups de pied dans la tête, alors qu’il était à terre, dans le couloir des vestiaires. Il a eu une triple facture, quatre ou cinq opérations et je ne me rappelle pas que la personne qui lui a occasionné tout ça ait pris du ferme ! Mais c’était dans les couloirs de Bastia, pas dans ceux du Parc des Princes… Loin de moi l’idée de faire la liaison mais pour nous, c’est une affaire que l’on juge comme extrêmement sévère.