Saint-Etienne est allé s’incliner en Turquie sur la pelouse de Karabükspor en barrage aller de la Ligue Europa (0-1). Les Verts devront montrer un visage plus séduisant la semaine prochaine à Geoffroy-Guichard pour éviter une nouvelle désillusion européenne.
Saint-Etienne n’aime pas disputer les barrages de la Ligue Europa. Un an après sa défaite son élimination au même stade de la compétition contre les modestes Danois d’Esbjerg (4-3, 0-1), les Verts se sont sérieusement compliqués la tâche en ramenant une défaite de leur déplacement en Turquie sur la pelouse de Karabükspor (0-1). Surtout qu’à la vue de la physionomie du match contre une équipe qui n’a rien d’un monstre européen et ne les aura perturbés que 15 minutes au début de chaque mi-temps, ils pourront nourrir de sérieux regrets.
Mis à part sur un coup franc lointain repoussé par Ruffier (15e) et un but logiquement refusé pour une position de hors-jeu (36e), ils n’avaient pas vraiment été inquiétés jusqu’au but inscrit par le 7e du dernier exercice en Turquie. Un but quelque peu chanceux, car consécutif à une perte de balle stupide de Clément aux 35 mètres, suivie d’un contre défavorable dans les pieds de Perrin, qui a bénéficié à Kumbela, auteur d’un belle frappe croisée qui trouvait le poteau pour tromper Ruffier (59e, 0-1). Le souci étant qu’il a fallu attendre ce but pour avoir un début de révolte dans les rangs stéphanois.
La donne aurait été différente si Hamouma avait été plus en réussite sur son incursion (28e) ou si la tête de Sall n’avait pas trouvé la barre transversale (29e). Trop approximatifs et peu inspirés en attaque, les joueurs de Christophe Galtier n’ont pas réussi à inscrire ce but qui aurait pu tout changer dans l’optique du retour à Geoffroy-Guichard. Erding, rarement trouvé en bonne position, n’a pas été en réussite (42e, 68e), tout comme Gradel (74e). Rien n’est encore perdu dans cette double confrontation. Reste à espérer pour le peuple vert qu’il ne connaîtra une nouvelle claque européenne jeudi prochain.