Encore invaincu en Ligue Europa jusqu’alors, Lille a lourdement chuté sur la pelouse d’Everton (3-0). Logiquement battus par plus forts qu’eux, les Dogues compliquent sérieusement leurs chance de qualification pour les 16e de finale.
Rien ne va plus à Lille. La troupe de René Girard a enchaîné un septième match sans victoire, toutes compétitions confondues. Surtout, elle a craqué pour la première fois au pire des moments en Ligue Europa. Plutôt convaincants il y a deux semaines à domicile (0-0), les Dogues ont été étrillés cette fois par Everton en Angleterre (3-0). Une lourde défaite sans appel qui laisse les Nordistes à la 3e place de leur groupe, à quatre points de leur bourreau du soir et à trois de Wolfsburg, qu’ils recevront le 11 décembre prochain. D’ici-là, il leur faudra maintenir un espoir de qualification à Krasnodar.
Pas une mince affaire à la vue du triste visage affiché par Rio Mavuba et les siens. Disposés dans leur 4-3-3 de prédilection et avec un onze type, ils ont été complètement dominés par des Toffees tout simplement meilleurs qu’eux devant leur public de Goodison Park. En attestent les deux actions collectives de grande classe qui ont permis à Osman, oublié dans la défense, d’ouvrir la marque d’une reprise de demi-volée du gauche (27e, 1-0), puis à Naismith de saler un peu plus l’addition, d’une frappe du gauche surpuissante qu’Enyeama n’a pu qu’effleurer après un joli enchaînement de l’international écossais (61e, 3-0). Le gardien du LOSC n’a rien pu faire non plus quand le capitaine Jagielka a placé sa tête pour doubler la mise après s’être défait du marquage de Basa sur un corner avant la pause (41e, 2-0).
Ses arrêts devant Naismith (40e) et sur un coup franc de Lukaku (54e) ont évité aux siens une plus lourde défaite. Jamais Lille n’a semblé être en mesure d’inquiéter Everton, à l’image d’un Howard plutôt tranquille sur les frappes de Mendes (23e) ou Origi (44e). Trop fébriles en défense, à la ramasse dans l’entrejeu et sans imagination en attaque, ce LOSC ne méritait pas mieux et s’enfonce un peu plus dans le doute. Alors que son avenir européen est désormais compromis, il lui faudra relever la tête dès dimanche à Reims.