Si les dirigeants nordistes ont annoncé le licenciement du technicien argentin, vendredi, l’affaire est plus complexe qu’elle n’y paraît.
Selon les informations publiées par L’Équipe, l’ancien coach lillois avait paraphé un contrat préliminaire, signé par le représentant légal de la holding détentrice du LOSC, Gérard Lopez. Ce document de dix-sept pages, enregistré en tant que sous seing privé, a été paraphé en janvier 2017. Il n’a pas été déposé à la Ligue, ce qui est obligatoire et pourrait entraîner des sanctions.
« Il y a bien deux contrats. Le premier fait loi entre les parties.J’ai toujours dit que la rupture envisagée par le club avait seulement pour but de reculer l’échéance, dans un contexte financier difficile. Cette rupture n’était pas liée à un problème de comportement particulier mais à un problème financier tout court. C’est une extrême coïncidence que le club soit convoqué le même jour par la DNCG« , a expliqué l’avocat d’El Loco au quotidien.
16 millions pour Bielsa
Or dans ce premier contrat, il est précisé que Bielsa bénéficiera d’un « parachute doré« , estimé de 15 à 16 millions d’euros, en cas de départ anticipé. Le journal ajoute que son salaire était versé en dollars et que s’y ajoutait « des avantages en nature », dont une chambre dans un hôtel 5 étoiles. Le Rosarino bénéficiait également « d’une totale autonomie dans la gestion et les convocations ».
Enfin, en cas « de rupture anticipée, quelle qu’en soit la nature, le montant de ses salaires restant dus doit lui être versé« . En conséquence, les Nordistes ne devraient pas pouvoir lui reprocher une faute grave pour justifier son licenciement. Si l’on en croit le journal, le LOSC va devoir verser les émoluments réclamés par son ancien entraîneur, ce qui ne devrait pas faire de bien à ses finances.