David Luiz s’est longuement confié dans un entretien accordé au Parisien. La recrue star du dernier mercato estival du PSG s’est notamment exprimée sur les chances du club de la capital de remporter la Ligue des champions, ou encore sur la débâcle brésilienne lors de la Coupe du monde.
Acheté 50 millions d’euros par le Paris Saint-Germain à Chelsea lors du dernier mercato estival, David Luiz est censé former avec Thiago Silva l’une des meilleures charnières centrales du monde dans le but de remporter la Ligue des champions. Alors qu’il va affronter mardi soir le FC Barcelone dans ce qui constitue le choc de la 2e journée de C1, le Brésilien s’est confié à nos confrères du Parisien. Interrogé sur les capacités du club de la capitale à remporter la plus prestigieuse des compétitions européennes à court terme, l’intéressé s’est montré plutôt confiant : Aujourd’hui, le PSG a atteint un tel niveau qu’il est devenu l’une des équipes qui peut disputer le titre. Si on en rêve, c’est bien parce qu’on sait qu’on peut y arriver. Mais il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer notre parcours. Il ne faut pas griller les étapes, mais déjà penser à sortir de cette phase de groupes.
Sur le prix qu’il a coûté, jugé démesuré par beaucoup d’observateurs, David Luiz a préféré ne pas s’exprimer. Les personnes qui me connaissent savent que je n’aime pas trop évoquer cela. Mais je suis conscient de combien j’ai coûté. Je dois répondre de cela sur le terrain en ayant un rendement satisfaisant. Aujourd’hui, physiquement, je ne suis qu’à 60-70 % de mes capacités, a-t-il assuré, avant de revenir sur son choix de rejoindre Paris alors qu’il était courtisé par d’autres écuries européennes : Le PSG est l’équipe qui s’est montrée la plus intéressée. Et c’est le club du futur, son projet est très ambitieux. Thiago Silva et les autres Brésiliens du club m’ont également parlé de la bonne ambiance. Dans mon coeur, j’ai tout de suite senti que c’était là que je devais être.
Mais c’est un David Luiz blessé dans son égo, après la débâcle de la Seleçao lors de la demi-finale de la Coupe du monde contre l’Allemagne (1-7), qui a rejoint le PSG. Au moment d’évoquer ce moment, l’ancien joueur de Chelsea a toujours du mal à trouver ses mots. C’est passé, c’est derrière nous. On a tous beaucoup réfléchi. C’était notre rêve de remporter cette Coupe du monde. Mais ce rêve d’être champion du monde n’est pas terminé, il est reporté. J’espère le devenir dans quatre ans, a-t-il expliqué à nos confrères du quotidien régional, avant de tenter de raconter ce qui a bien pu se produire durant la première période contre la Nationalmannschaft : C’était le black-out (trou noir) total. Aujourd’hui encore, personne ne peut expliquer ce qui s’est passé. En dix minutes, on se prend quatre buts et on voit notre rêve s’envoler. Parfois, dans des matchs où on perd 1-0, on souffre beaucoup plus. Là, on n’a même pas eu le temps de souffrir. Cela fit boum, et c’était fini. Reste à espérer qu’il ne connaisse pas un autre boum cette saison avec le PSG en Coupe d’Europe…
Benjamin Feurgard