Encore très ému après sa blessure, Neymar s’est exprimé devant la presse. Il espère revenir rapidement sur les terrains et voir le Brésil briller lors du match pour la 3e place de la Coupe du monde.
Une semaine plus tard, l’émotion est toujours vive. Forfait pour la fin de la Coupe du monde et absent environ deux mois suite à une fracture d’une vertèbre causée par une charge du Colombien Juan Zuniga, Neymar a encore du mal à en parler. C’est une action que je n’accepte pas. Je ne vais pas dire qu’il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Mais celui qui connaît le foot sait que sa charge n’est pas normal, a accusé l’attaquant, en larmes, en conférence de presse jeudi, affirmant : Si cela avait été 2 centimètres de plus, je serais peut-être dans une chaise roulante.
Il n’en veut toutefois pas à son bourreau, qu’il a eu au téléphone. Il a dit des choses sympas. Je n’ai pas de rancoeur ou de haine. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière, a ajouté l’international brésilien, marqué également par la raclée reçue par son équipe en demi-finale face à l’Allemagne (1-7). J’ai trouvé ça incroyable, inexplicable, a avoué Neymar. Je ne peux pas l’expliquer. Il y a eu un black-out. C’est facile de parler après. J’ai déjà vécu ça : tu n’arrives pas à t’organiser, tu ne réussis plus une passe, tu ne réussis plus rien. On ne demande qu’une chose, c’est que la lumière revienne. Là aussi, le prodige du Barça a confessé avoir pleuré : Pas parce qu’on a perdu, mais parce qu’on ne méritait pas de perdre comme ça.
Deux évènements qui font dire à la star de la Seleçao que c’était l’une des pires semaines de sa vie, que le soutien de ses proches l’a aidé à surmonter. Il veut désormais aller de l’avant. Mon rêve n’est pas terminé. Mon rêve était d’enchanter le monde avec mon football, de rendre heureux. C’est pour ça que je joue avec le sourire, que je m’entraîne avec le sourire. Ce n’est pas parce qu’on a perdu ce Mondial que ça va changer. Le sourire peut disparaître quelque temps mais il va revenir, a affirmé Neymar. Un succès de ses coéquipiers face aux Pays-Bas samedi et une place sur le podium du Mondial l’aiderait en ce sens : On va faire le match, faire comme si c’était une finale et terminer avec le sourire. Comme ça, ce sera moins douloureux que maintenant.