La Coupe du monde débute le 12 juin prochain, et entretemps, Sport.fr vous fait découvrir chacune des 32 équipes de la compétition. L’Iran fait office de petit Poucet du groupe F, mais avec Carlos Queiroz à leur tête, les Perses peuvent donner du fil à retordre aux autres sélections.
L’objectif : jouer les trouble-fêtes
Depuis 1998, les Iraniens n’ont participé qu’à une seule phase finale de la Coupe du monde, c’était en 2006. Lors de l’édition en France, les Iraniens avaient réussi à battre les Etats-Unis à Lyon, dans un match resté dans les mémoires pour la photo mêlée des deux équipes. Mais au Brésil, les hommes de Carlos Queiroz ne voudront pas faire de la figuration dans ce groupe F, composé de l’Argentine, de la Bosnie et du Nigeria. Difficile néanmoins d’imaginer la formation perse arriver à s’en sortir.
La star : Carlos Queiroz
Il est rare dans une équipe de football que le sélectionneur soit l’homme le plus connu de son groupe. C’est pourtant bien le cas. L’ancien sélectionneur du Portugal, qui a également été le coach adjoint de Sir Alex Ferguson à Manchester United, est parvenu à terminer premier le son groupe de la Zone Asie, en battant à deux reprises la Corée du Sud. De quoi mettre en confiance les Iraniens avant de débuter la compétition.
Le style : une base défensive solide
Là où Carlos Queiroz excelle, c’est dans l’organisation défensive. Ses équipes arrivent toujours à étouffer l’adversaire et la plupart du temps à le faire déjouer. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que l’Iran produise un football attrayant. Mais personne ne reprochera aux Iraniens de ne pas faire le spectacle. Car pour réussir à créer l’exploit, c’est avant tout une grande discipline collective dont auront besoins les coéquipiers de Javad Nekounam, l’ancien milieu de terrain d’Osasuna.