Grâce à la maîtrise de son milieu de terrain, un Sirigu impeccable dans les buts et un Balotelli efficace en attaque, l’Italie a pris le meilleur sur l’Angleterre dans le choc du groupe C de la Coupe du monde. Les cadres anglais que sont Gerrard et Rooney ont déçu, contrairement au virevoltant Sterling.
Ils ont brillé
Impuissant sur le but de Sturrige, Sirigu (7) a été impeccable tout le reste du match sur ses interventions. De quoi rassurer les tifosi de la Squadra Azzurra si l’absence de Gianluigi Buffon devait se prolonger au Brésil : le gardien du PSG est prêt à lui succéder, et ce ne sont pas les attaquants anglais qui diront le contraire. Fidèle à lui-même, Pirlo (6) a été le métronome italien. Sa feinte de corps sur le premier but est aussi délicieuse qu’efficace. Insaisissable sur son côté droit et auteur d’une passe décisive pour Balotelli sur un centre parfait, Candreva (7) a prouvé que le PSG a raison de s’intéresser à lui pour se renforcer cet été. Un Balotelli (7) qui a été efficace dans son rôle ingrat, seul en pointe et souvent utilisé comme pivot. S’il a connu des difficultés en première mi-temps, il n’a eu que très peu de déchet et a offert la victoire aux siens.
Côté anglais, Sterling (6) a justifié la confiance accordée en martyrisant la défense italienne sur chaque accélération. Placée en électron libre derrière l’attaquant, il a toutefois peiné dans le dernier geste, comme Welbeck (5), ailier droit au coup d’envoi et trop maladroit pour vraiment faire basculer le match malgré toute sa bonne volonté. Sturridge (6) a également fait mal à l’arrière-garde transalpine et a été récompensé de l’égalisation, avant de baisser de rythme en deuxième mi-temps.
Ils ont déçu
Encore raté pour Rooney (5) : deux frappes dangereuses, une passe décisive mais toujours pas de but en Coupe du monde pour le Red Devil, rarement en possession du ballon ou percutant, que ce soit à droite ou à gauche. Dans l’entrejeu, Gerrard (4) a semblé être l’un des joueurs souffrant le plus de la chaleur et son volume de jeu s’en est terriblement ressenti. Piégé sur le deuxième but et pas toujours serein dans ses interventions, Cahill (4) est passé à côté de ce premier match.
Pour l’Italie, Paletta (4), à la rue sur l’égalisation et dépassé sur chaque accélération, a été le maillon faible de la défense. En difficulté dans le couloir gauche, poste qu’il n’occupe plus en club, Chiellini (5) a mis du temps à trouver ses repères sur le plan défensif, et n’a jamais été dangereux offensivement. Pour son premier match en Coupe du monde, Verratti (5) n’a pas vraiment pesé dans les débats et a été le premier joueur à être remplacé de la rencontre.
Les notes au complet
Angleterre : Hart (5) – Johnson (6), Jagielka (5), Cahill (4), Baines (5) – Gerrard (4), Henderson (5, Wilshere 72e) – Welbeck (5, Barkley 60e), Sterling (6), Rooney (5) – Sturridge (6, Lallana 79e).
Italie : Sirigu (7) – Darmian (6), Barzagli (6), Paletta (4), Chiellini (5) – De Rossi (5) – Candreva (7, Parolo 79e), Verratti (5, Motta 56e), Pirlo (6), Marchisio (6) – Balotelli (7, Immobile 72e).