A peine candidat et déjà dans la tourmente. Le Sud-Coréen Chung, candidat à la présidence de la FIFA, est soupçonné d’avoir tenté d’influencer l’attribution de la Coupe du monde 2022.
Le Sud-Coréen Chung Mong-joon est soupçonné d’avoir tenté d’influencer l’attribution de la Coupe du monde 2022 et menacé d’une interdiction d’exercer toute activité dans le football, affirme le journal allemand Welt am Sonntag. La chambre d’enquête de la commission d’éthique de la FIFA a recommandé une interdiction d’exercer toute activité dans le football pendant quinze ans à l’encontre de Chung Mong-joon, ancien vice-président de la FIFA et personnalité incontournable du football asiatique. Les enquêteurs estiment qu’il a tenté fin 2010 de faire pencher le vote pour l’attribution du Mondial 2022 en faveur de la Corée du Sud, en violation des règles du code d’éthique de la fédération. L’organisation de la Coupe du monde 2022 avait finalement été attribuée en décembre 2010 au Qatar.
Dans une lettre datant d’octobre 2010, Chung Mong-joon a proposé aux membres du Comité exécutif de la FIFA la création d’un fonds international pour le football et la participation de la Corée du Sud à divers projets de soutien dans le monde à hauteur de 777 millions de dollars jusqu’en 2022, affirme le Welt am Sonntag. Chung a assorti cet engagement d’une condition: que la Coupe du monde soit attribuée à la Corée du Sud. Le milliardaire, qui a siégé au Comité exécutif de la FIFA jusqu’en 2011, a envoyé deux lettres à Sepp Blatter afin de faire cesser les investigations le concernant, sans succès toutefois, écrit encore le journal allemand.