Complètement épuisés à la fin de leur match de Ligue des champions contre l’Ajax Amsterdam (1-1), les Parisiens commencent à inquiéter. Pour autant, Laurent Blanc n’aura pas le droit de s’en servir comme excuse bien longtemps.
Probablement le symbole de ce Paris Saint-Germain hors de forme… Blaise Matuidi, qui faisait son grand retour en tant que titulaire au sein de la formation parisienne, a quitté la pelouse de l’Amsterdam Arena, épuisé, comme le reste de ses partenaires. Pourtant, celui qui est surnommé Marathon man est censé être le joueur qui peut multiplier les courses jusqu’à la dernière minute de jeu, pour soulager sa défense aussi bien que pour apporter un plus offensif. Mais face à un équipe joueuse comme l’Ajax, capable de faire tourner le ballon, il est facile de se dire après coup que ce n’était vraiment pas le bon match pour faire revenir l’international français dans le onze de départ.
Les Parisiens ont terminé la rencontre avec 49% de possession de balle. Chose rare pour le club de la capitale, habitué à dominer ses adversaires à ce niveau. Certes, la qualité technique des Néerlandais y est pour beaucoup. Mais l’incapacité des hommes de Laurent Blanc à réaliser un pressing cohérent tout au long du match a été flagrante. J’ai rarement vu mes joueurs comme ça à la fin d’un match, aussi fatigués. Physiquement, l’Ajax nous était supérieur. Et au milieu, nous n’avons pas eu la possession, ce qui est rare car c’est notre marque de fabrique, a concédé l’ancien sélectionneur des Bleus en conférence de presse.
Dimanche soir, les Parisiens reçoivent l’Olympique Lyonnais et tout autre résultat qu’une victoire créerait un véritable malaise. Après deux matches nuls consécutifs sans saveur, Laurent Blanc sait qu’il est impératif de redonner confiance à ses joueurs. A lui de trouver la solution pour faire face à ce problème de physique et de faire sa composition d’équipe en conséquence. Car même si plusieurs de ses joueurs ont repris la compétition en retard, du fait de la Coupe du monde, personne ne lui accordera comme excuse valable ce manque de physique.
Benjamin Feurgard