Jean-Michel Aulas a répondu à Frédéric Thiriez, auteur d’un communiqué lui demandant de garder son sang-froid et de ne pas intimider ou de faire pression sur les instances. Je lis avec stupéfaction le communiqué du Président de la LFP. N’imaginant pas que Frédéric THIRIEZ ignore à ce point la signification des mots « intimider » ou encore faire pression sur les Instances et les Officiels je l’invite à faire preuve de sang-froid à son tour comme il m’y invite. Nul n’étant dans notre République Empereur de Chine sur le passage duquel il conviendrait de baisser les yeux, j’ai posé et continue de poser la question de l’application correcte des statuts de notre groupement et non celle de la recherche de subtils arrangements pour complaire peut-être à tel ou tel club ou contractant de la Ligue, écrit le président des Gones, avant de poursuivre : La fréquentation de nos stades, la réussite sportive, économique et financière de nos clubs dépendent également de la claire et indiscutable application de nos textes. Demandant en l’occurrence qu’il en soit ainsi je n’ai cherché à intimider personne et pas davantage tenté d’exercer une quelconque pression sur qui que ce soit. User, pour dénigrer celui qui cherche à comprendre la manière dont on est revenu sur une décision disciplinaire, de mots servant généralement à caractériser des actes délinquants n’est ni approprié ni juste. Qu’il soit clair au demeurant que je n’ai pas l’intention de renoncer à poser la question de la régularité et des conséquences d’une « délibération » surprenante déjà en sa forme ainsi que de ses conséquences ne serait ce qu’au niveau des commissions de la LFP et plus particulièrement de la commission de discipline.