Opposé au FC Nantes à l’occasion des demi-finales de Coupe de France, l’Olympique Lyonnais joue gros, très gros.
Neuvième en Ligue 1 avec 44 points au compteur, l’Olympique Lyonnais vit une énième saison difficile. Avec huit unités de moins que le LOSC, cinquième, les Gones sont déjà loin des places qualificatives pour une compétition européenne. Un échec qui serait le troisième sur les quatre dernières années. Pour autant, l’espoir est encore permis alors que la Coupe de France est un trophée à la porté de l’OL. Une victoire finale serait synonyme d’Europe mais surtout d’avenir pour une formation qui sait faire preuve d’orgueil.
« L’une des qualités de la jeunesse, c’est l’insouciance. Ainsi, je ne pense pas qu’ils soient écrasés par la pression, d’autant que c’est une génération décomplexée. Le bémol peut être de ne pas avoir le recul nécessaire permettant de prendre la mesure de l’importance du match. On n’imagine pas les répercussions que peut avoir cette rencontre pour l’avenir de l’OL pour la saison prochaine et même celles d’après. En cas d’échec, cela ferait la troisième fois sur les quatre dernières années que l’OL ne jouerait pas l’Europe. Pour le modèle économique du club, c’est impossible. Je l’ai déjà dit, je le répète, Lyon n’attire plus les joueurs qu’il attirait avant et seule la Coupe d’Europe peut leur permettre d’avoir une certaine attractivité », a analysé Sidney Govou dans des propos retranscrits par Le Parisien.
Déterminé à l’emporter, l’Olympique Lyonnais s’est parfaitement préparé en s’offrant le scalp du Paris Saint-Germain (0-1) à l’occasion de la 29ème journée de Ligue 1. Une dynamique loin d’être aussi positive pour le FC Nantes qui reste sur six rencontres sans succès en championnat.