L’Olympique de Marseille a arraché le match nul sur la pelouse de Bari mercredi soir (1-1). Michy Batshuayi a répondu à l’ouverture du score italienne. Moins en verve que lors de leurs trois premiers matches de préparation, les hommes de Marcelo Bielsa concèdent leur premier match nul de la saison.
Des joueurs qui marchent, quelques maladresses… Les visages sont marqués par l’intense préparation exigée par Marcelo Bielsa, en cette fin de match. Bari vient de marquer à la 62e par l’intermédiaire de Francesco Caputo (1-0) sur pénalty, et Marseille semble moins fringant que lors des trois matches précédents, qui se sont soldés par des victoires.
Seulement l’OM a du répondant en ce début de saison, et c’est encore Michy Batshuayi qui règle les affaires olympiennes en trompant Enrico Guarna (1-1, 82e). L’attaquant, auteur de son quatrième but de la phase de préparation, confirme pour l’instant qu’il pourrait être une option offensive de premier plan pour Bielsa. Auparavant, sans le Belge, les Marseillais avaient vu l’arbitre leur refuser deux buts pour cause de hors-jeu, à la 45e et à la 69e.
Blessure de Mario Lemina
Marseille n’a pas gagné, mais Marseille est parvenu à ne pas perdre au stade San Nicola. Surtout que le début de match, qui a vu des Olympiens émoussés être pris à la gorge par une équipe de Bari agressive, laissait penser que Bielsa avait mis la barre physique un peu trop haut pour André-Pierre Gignac et ses compères. Mais petit à petit, l’OM a su insuffler un peu de mordant dans la partie, entre des phases plus lentes de conservation du ballon.
Seule véritable ombre au tableau en dehors de l’état de fatigue des joueurs, la blessure de Mario Lemina à la cheville droite. Le milieu de terrain, utilisé comme piston dans un 3-1-3-3 ce mercredi, apparu avec des béquilles, pourrait manquer le début de la saison, le 9 août prochain. Encore une fois, Marcelo Bielsa a fait tourner l’effectif marseillais, tout en s’adaptant tactiquement pour presser plus haut dans le dernier quart d’heure et recoller au score. Les joueurs auront beau tirer la langue à de nombreuses reprises cette saison, Bielsa, lui, n’est jamais à court d’idées depuis son banc de touche.
Thibaud Le Meneec