Mercredi, Jean-Michel Aulas a dévoilé les résultats semestriels de l’Olympique Lyonnais, l’occasion pour le président des Gones de faire le point sur la situation financière du club. JMA évoque également les ambitions de la formation de Hubert Fournier pour la fin de saison ainsi que les prolongations de contrat et le futur mercato estival.
Alors que sportivement, l’Olympique Lyonnais va pour le mieux avec la première place du classement, le club rhodanien retrouve du poil de la bête dans le domaine financier. C’est en tout cas ce qu’a indiqué ce mercredi Jean-Michel Aulas lors d’une conférence de presse téléphonique. Nous avons réduit de façon sensible nos pertes. Nous sommes en ligne avec nos prévisions, s’est félicité le président lyonnais. On démontre que l’on a la capacité de revenir l’année prochaine à l’équilibre sans transfert de joueurs. Le passage de l’ancien modèle au nouveau est en route.
Même si les mots de JMA constituent une bonne nouvelle pour l’actuel leader de la Ligue 1, le patron des Gones annonce déjà un mercato estival calme. Si on se qualifiait pour la Ligue des Champions, on ne s’interdirait rien tout en respectant le nouveau Business Model. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas de ventes, mais on est prêts en termes de stratégie à garder l’effectif actuel. Dixit Aulas, il ne devrait pas y avoir de folies sur le marché dans les deux sens de circulation : On mise sur la formation de nos jeunes, ou encore la fin de formation de jeunes qui viennent chez nous comme Maxwel Cornet. On veut aussi conserver nos meilleurs joueurs.
Les concernant, Jean-Michel Aulas a glissé un mot sur la situation de Nabil Fekir, sous contrat jusqu’en 2019. Je souhaite discuter avec lui non pas de prolongation mais de réactualisation. Au sujet de Clément Grenier, lié jusqu’en 2016, il a l’intention de lui proposer une prolongation. Quant à Yoann Gourcuff, il ne veut pas évoquer le sujet avant fin mars. Des dossiers qui ne doivent pas écarter Lyon de sa ligne de conduite, celle d’être dans les trois premiers en mai. On peut rêver de terminer premier même s’il y a plus de possibilités de finir deuxième ou troisième. Disons que l’on a désormais 30 % de chance d’être champion contre 0 % au début de la saison.
Camille Fischbach pour Top Mercato