Comme attendu, Eric Abidal a annoncé la fin de sa carrière. Le défenseur de 35 ans s’était engagé cet été avec l’Olympiakos et a évoqué des raisonnes personnelles pour justifier son choix.
Cette fois, c’est bien fini. Après avoir démenti les rumeurs lui prêtant l’intention de raccrocher les crampons, Eric Abidal a finalement annoncé ce vendredi qu’il mettait bien un terme à sa carrière. Une nouvelle peu surprenante alors que Michel, son entraîneur à l’Olympiakos, avait vendu la mèche dans la semaine. A 35 ans, le défenseur a évoqué des raisons personnelles pour justifier sa décision. Le sportif de haut niveau est le seul à savoir quand il faut arrêter sa carrière, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse donnée à Athènes.
Abidal s’était pourtant engagé pour deux ans avec l’Olympiakos cet été, avec qui il a disputé 14 matches toutes compétitions confondues depuis son arrivée. S’il ne l’a pas encore annoncé, l’ancien international français, qui avait annoncé sa retraite internationale après la Coupe du monde pour laquelle il n’avait pas été retenu cet été, devrait retourner au Barça, où un poste d’ambassadeur du football l’attendrait. Le Barça, un club qui lui a permis d’agrandir un palmarès déjà bien fourni grâce à son passage à Lyon, avec qui il a été sacré champion de France en 2007, 2006 et 2005 après des passages réussies à Monaco et Lille.
En Catalogne, Abidal faisait l’unanimité, de par ses qualités sportives, qui lui ont permis d’être champion d’Espagne à quatre reprises (2009, 2010, 2011 et 2013) et de remporter la Ligue des champions deux fois (2009 et 2011), mais aussi ses qualités humaines. Personne n’a oublié son courage durant les terribles épreuves traversées, avec une tumeur au foie en 2011, puis une greffe du même organe un an plus tard après une rechute. Soutenu par tout le club et ses coéquipiers, Abidal avait vaincu la maladie mais n’avait pas prolongé au Barça, qu’il a quitté en 2013 pour revenir en France, à Monaco. Une expérience qui a tourné court en raison d’un niveau et d’un physique déclinants, ce qui ne l’aura pas empêché de rejoindre l’Olympiakos, son dernier club professionnel.