Dimanche soir (21h00), Toulouse se déplace au Parc des Princes pour affronter le Paris Saint-Germain. Pascal Dupraz était en conférence de presse avant cette rencontre face au PSG auteur d’une formidable prestation face au Barça.
La prestation du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone ne nous mettra pas plus de pression, bien au contraire. Quoiqu’on en dise, il n’y a jamais de bon moment pour affronter cette équipe. Pour notre part, ce sera ce dimanche, à 21h00, devant les caméras de Canal+. Psychologiquement, nous apprendrons de cette rencontre, nous engrangerons de l’expérience. Qu’avons-nous à perdre ? Nous avons déjà pris trois points face à cette équipe. Le tableau de marche est déjà positif. Nous pouvons nous en orgueillir.
Mon impression après cette rencontre de Ligue des Champions ? J’ai vu avec le Paris Saint-Germain l’expression d’un collectif, avec enormément d’energie déployée. Les Parisiens ont défendu chaque centimètre du terrain, à l’inverse de leur adversaire. Il nous faudra être aussi précis défensivement, et mettre de l’intensité.
Mais attention, je ne veux pas voir mon équipe défendre 90 minutes. Ce ne sont pas ses caractéristiques et ce n’est pas mon approche du football. La mode actuelle consiste à se passer le ballon latéralement pour priver son adversaire de ballon. Allons à l’encontre la mode, projetons vite vers le but adverse, comme en début de saison !
Pour affronter cette équipe, soyons décomplexés. Je sais que nos supporters ne seront pas nombreux au Parc, la faute à des prix trop élevés. Qu’importe, nous passerons en prime-time, et avons l’obligation de faire honneur à nos couleurs. Pour cela nous pourrons compter sur une équipe en confiance, et beaucoup plus armée que celle qui s’était déplacée à Nice en novembre dernier.
Si Andy Delort avait la bonne idée d’inscrire un quatrième but en quatre matchs, je ne vais pas lui dire non. Toutefois, je ne suis pas certain que cela suffise pour nous imposer. Mon équipe s’est réveillée, et a faim de victoires, de points. Avant de nous projeter sur des quatrième ou cinquième places, validons notre maintien, le plus vite possible. Il nous manque neuf points. Espérons qu’ils arrivent très vite !
NP