Depuis que le Paris SG a changé d’ère, jamais le club de la capitale n’a connu une telle avance à ce stade de la saison. Après 15 journées de Ligue 1 disputées, le PSG compte 41 points (un record) et 13 points d’avance sur son premier poursuivant (Caen).
Sous l’ère qatarienne, le Paris SG n’avait encore jamais atteint ce total de 41 points après 15 journées disputées. Lors de la saison 2013-2014, le club parisien s’en était approché (37 points), mais la différence avec les autres équipes n’était pas aussi grande au classement. Avec 13 points d’avance après 15 journées, le Paris SG a assommé la concurrence en Ligue 1, au point que derrière le champion d’automne, ses poursuivants vont se disputer les miettes jusqu’à la fin de la saison. La plus grosse des miettes sera une deuxième place qualificative pour la Ligue des champions. Plusieurs clubs s’en contenteraient même s’ils n’ont pas les moyens de briller la saison prochaine en C1.
Jamais depuis son passage sous pavillon qatari le PSG n’avait été aussi impérial en championnat. La saison dernière après 14 journées, il commençait seulement à talonner l’Olympique de Marseille de Marcelo Bielsa, qui allait finir champion d’automne, juste avant de s’écrouler. Cette année, Paris a tout écrasé. Le PSG survole le Championnat de France comme l’avait fait Lyon lors de la saison 2006-2007, qui comptait 14 points d’avance sur Lille à la 15e journée. Meilleure défense (8 buts encaissés), meilleure attaque (37 buts), n’abandonnant que 4 points en route (matches nuls contre Bordeaux et Reims), le club de la capitale devrait traverser un sacré trou d’air en deuxième partie de saison pour que ses poursuivants puissent croire en leur chance de titre. Pas de dépasser Paris, mais simplement de pouvoir espérer…
Paris sera champion de France et l’unique suspense consiste à savoir quand. Sans concurrence en France, le PSG pourrait le payer en Ligue des champions. Cet énorme écart, c’est très bien pour eux, parce qu’ils dominent, mais dans l’histoire du foot, c’est gênant. Souvent les pays de l’Est, comme l’Ukraine ou la Russie, ne vont pas très loin en Ligue des champions parce que leur championnat est trop déséquilibré, analysait Jean-Marc Furlan, l’entraîneur de Troyes, samedi après la défaite (4-1) au Parc des Princes. Le doute sera levé au printemps. En attendant, Paris va continuer à pulvériser les records en Ligue 1.