L’Olympique Lyonnais a fait une mauvaise opération d’un point de vue comptable, avec son match nul contre Saint-Etienne (2-2), lors de la 33e journée de Ligue 1. Mais les Gones ont-ils pour autant perdu le titre dimanche soir ?
C’est un match nul qui pourrait coûter cher… Si l’Olympique Lyonnais a livré une de ses meilleures prestations de l’année contre Saint-Etienne (2-2), alors même que les Gones ont joué plus d’une heure à 10 contre 11, il n’en demeure pas moins que d’un point de vue comptable, c’est une mauvaise opération. Certes, les Lyonnais ont repris la première place du championnat, grâce à une meilleur différence de buts que le PSG. Mais les Parisiens ont un match de retard à disputer au Parc des Princes contre Metz, le 28 avril prochain.
Pour Jean-Michel Aulas, le président rhodanien, il faut néanmoins toujours croire à la possibilité d’un sacre final au mois de mai prochain. Je reste convaincu que la qualité du jeu déployé laisse augurer des possibilités, car notre trio d’attaque est d’une classe sans conteste. Certes, ça donne à Paris des possibilités accrues d’aller vers ce titre, mais la supériorité qualitative de notre équipe laisse aussi espérer un faux pas de Paris. Il reste des chances qu’on va exploiter à fond, a expliqué le président des Gones devant les caméras de Canal+.
D’autant que le calendrier des Lyonnais est plutôt favorable. L’OL doit se déplacer à Reims, Caen et Rennes et recevra Evian et Bordeaux. Pas de quoi vraiment effrayer les joueurs d’Hubert Fournier. Mais pour soulever l’Hexagoal, il faudra donc compter sur un faux pas du PSG. Outre la réception de Metz en match en retard, le club de la capitale recevra Lille, Guingamp et Reims et se déplacera sur les pelouses de Nantes et Montpellier. Des matches de Ligue 1, auxquels il faut au moins ajouter un match de Ligue des champions (face à Barcelone) et la finale de la Coupe de France contre Auxerre le 30 mai. S’il est difficile d’imaginer la machine parisienne s’enrayer lors du sprint final, cela n’a néanmoins rien d’impossible. L’OL peut donc toujours y croire.