A l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe, Eliaquim Mangala est revenu sur son début de saison réussi avec Manchester City. N’oubliant pas qu’il a connu un premier exercice délicat outre-Manche, le défenseur central évoque également sa situation avec l’équipe de France à quelques mois de l’Euro 2016.
Je n’étais pas perdu, je n’étais pas mort. Recruté en 2014 par Manchester City, Eliaquim Mangala a beau avoir traversé une première saison difficile en Angleterre, le défenseur central tricolore n’a jamais douté. Même s’il reconnaît qu’il lui a fallu du temps pour s’adapter à son nouvel environnement. J’ai une année d’expérience en plus en Premier League, dans mon club. Il a fallu que j’apprenne ce qu’était le championnat anglais, avoue l’ancien pensionnaire du FC Porto dans les colonnes de L’Equipe. Je ne m’attendais pas à voir autant d’intensité à chaque rencontre (…) En Premier League, si tu n’es pas prêt physiquement, tu ne peux pas tenir.
Titularisé à sept reprises en championnat par Manuel Pellegrini, le joueur de 24 ans fait aujourd’hui partie des cadres des Citizens. Cette année, j’ai aussi eu la chance de faire une préparation complète. Physiquement, je me sens vraiment bien, poursuit-il. Avouant être resté patient pour surmonter cette période délicate, Eliaquim Mangala n’a jamais songé à quitter le club. Dans ma tête, c’était clair : je voulais rester parce que je n’avais encore rien fait. Je ne suis pas du style à partir quand je n’ai rien prouvé.
De retour à un bon niveau, le Parisien, retenu par Didier Deschamps pour France-Arménie et Danemark-France, espère désormais gagner la confiance du sélectionneur. Je sais ce que le coach demande, ce qu’il attend de moi. Il a ses idées en tête. Il faut répondre présent quand il fait appel à toi. Conscient que Raphaël Varane et Laurent Koscielny font des bons matches et qu’il sera difficile de les déloger, le Mancunien a les yeux rivés vers l’Euro 2016 : Bien sûr, cela fait partie de mes objectifs. Mais encore une fois, ça passe par le club. Si tu joues régulièrement, tu as plus de chances d’être appelé.
Camille Fischbach pour Top Mercato