Raphaël Varane fait partie intégrante du groupe France qui jouera contre le Brésil demain (jeudi) puis le Danemark (29 mars). Avant ces confrontations amicales, le défenseur central du Real a accordé un entretien intéressant à La Voix des Sports.
Une évolution considérable. A la question de savoir s’il pense avoir franchi un cap au Real Madrid depuis le début de la saison, Raphaël Varane a répondu que c’est effectivement le cas. J’ai passé un cap mentalement. Je peux progresser dans pas mal de domaines, mais ce que j’aimerais… c’est imposer ma marque dans l’équipe. (…) Quand on est au Real, c’est un défi de tous les jours. J’ai besoin de ces objectifs élevés pour continuer à avancer. Au passage, l’ancien Lensois a fait un clin d’oeil à Cristiano Ronaldo qui est pour lui un joueur vraiment exceptionnel. C’est une superstar. Mais surtout un gars très pro, toujours à l’écoute de son corps pour être au top physiquement. C’est un compétiteur hors pair, toujours à 200 %, un exemple à suivre au quotidien. Il est très chambreur, vraiment cool, sympa.
Avant le match de gala face au Brésil, Raphaël Varane a indiqué qu’il est persuadé que lui et ses partenaires ne doivent pas cogiter avant l’Euro 2016. Il y aura de l’attente, on le sait, mais il faut le prendre comme une chance. C’en est une de jouer un Euro à la maison. Il faut prendre du plaisir, sans se prendre la tête. Objectif avoué : aller le plus loin possible et si possible remporter le titre de champion d’Europe au nez et à la barbe de l’Allemagne, de l’Espagne ou encore de l’Italie. Le natif de Lille pense que Didier Deschamps est vraiment l’homme de la situation pour guider les Bleus au sommet.
Il a une grande expérience, un vrai savoir, qu’il nous transmet, d’abord par son attitude. C’est un leader. Invité à s’exprimer au sujet de la situation de Lens, qui est englué dans la zone des relégables et qui a encore des gros problèmes financiers, Raphaël Varane a mis l’accent sur le fait que c’est dur de voir le RCL dans une telle nasse. Je garde un oeil dessus. J’ai vu qu’ils étaient en difficulté, ça ne me réjouit pas. (…) Je suis très content d’avoir vécu ces moments-là, d’avoir côtoyé ces gens qui m’ont fait grandir. J’ai gardé le contact avec pas mal d’éducateurs, qui sont excellents. Alors qu’il s’exprime au Real Madrid depuis pratiquement quatre ans, Raphaël Varane n’a pas oublié d’où il vient.
Vincent Bogard pour Top Mercato