Le Real Madrid a inscrit pour la première fois de son histoire son au palmarès du Mondial des clubs en dominant facilement les Argentins de San Lorenzo en finale (2-0).
Le Real Madrid n’aura pas fait le voyage pour rien au Maroc. Le champion d’Europe en titre à rajouter un titre à son incroyable palmarès en s’adjugeant le Mondial des clubs. S’il avait remporté à trois reprises la Coupe Intercontinentale (1960, 1998 et 2002), avec deux échecs en finale (1966 et 2000), il n’avait encore jamais remporté l’épreuve qui l’avait remplacée en 2005. C’est désormais chose faite. Et les Argentins de San Lorenzo, champions d’Amérique du Sud en titre, n’ont rien pu faire pour l’en empêcher.
Inférieurs à quasiment tous les niveaux, les coéquipiers de Mario Yepes ont tenté de combler leur manque par un engagement physique très souvent limite. Si le Real Madrid a été gêné par cet excès d’engagement, cela ne l’a pas empêché de concrétiser sa domination au tableau d’affichage. Yepes, justement, était battu par Ramos sur un corner pour l’ouverture du score (37e). Déjà buteur lors de la démonstration en demi-finale devant Cruz Azul (4-0), l’international espagnol a évité aux siens de trop cogiter alors qu’ils ne s’étaient pas vraiment montrés brillants dans le jeu.
Face à un adversaire jamais dangereux, le Real a ensuite fait le break au retour des vestiaires par Bale, avec l’aide de Torrico, le gardien argentin, pas exempt de tout reproche sur le coup (53e). A 2 à 0, les Merengues se sont encore crées les meilleures occasions, sans parvenir à saler l’addition. Frustrant pour Cristiano Ronaldo, qui quitte la compétition sans avoir inscrit le moindre but. La seule fausse note du séjour presque parfait au Maroc de son équipe.