Le nouveau manager de Liverpool, Jürgen Klopp, a accordé sa première interview via le site officiel des Reds. Morceaux choisis.
Ce ne fut pas la décision la plus difficile. Lorsque les dirigeants de Liverpool lui ont proposé de succéder à Brendan Rodgers sur le banc, Jürgen Klopp n’a pas hésité longtemps avant d’accepter d’endosser ce costume. J’ai terminé mon contrat à Dortmund il y a quatre mois et je pensais à ce que je voulais faire à l’avenir. Je devais progresser et repenser à toutes les choses qui étaient arrivées au cours des quinze dernières années. J’avais eu un congé de quatre mois et c’était assez. (…) C’est vraiment un grand honneur d’être ici. C’est l’un des meilleurs moments de ma vie. Je suis ici avec ma famille, enfin pas toute puisqu’un de mes fils est encore à la maison, mais nous sommes ensemble et on se sent comme dans un rêve, a-t-il confié.
Liverpool était son premier choix
Le technicien allemand a mis l’accent sur le fait qu’il aime l’intensité du football à Liverpool, qui était son premier choix en matière de club intéressant, et qu’il rêvait depuis longtemps de travailler en Angleterre. De toute évidence, Jürgen Klopp croit qu’il n’aura pas trop de mal à prendre ses marques de l’autre côté de la Manche même si son anglais n’est pas assez bon pour l’instant. Bien sûr que je vais m’adapter. Je dois le faire. Mais en ce moment, je pense uniquement au football. Certaines choses sont différentes (en Angleterre) mais il ne faut pas oublier que c’est un jeu et que nous avons tous les mêmes règles. Ce n’est donc pas si difficile.
Je crois au potentiel de l’équipe
Visiblement, Jürgen Klopp n’a pas envie de proposer des choses trop compliquées à ses nouveaux joueurs qui doivent facilement comprendre ce qu’il attend d’eux au quotidien tant à l’entraînement que lors des matches. Il a quand même reconnu avoir accepté de relever un grand défi mais qu’il n’a jamais été quelqu’un qui a misé sur la solution de facilité. A la question de savoir s’il trouve que son escouade est compétitive sur le papier, l’Allemand a livré une réponse très claire. Elle est bonne. Je suis ici parce que je crois au potentiel de l’équipe. En ce moment nous ne sommes pas la meilleure formation du monde. Qui s’en soucie ? Nous voulons être la meilleure demain ou un autre jour. C’est tout. J’ai vu quelques bons matches et d’autres moins bons mais c’est normal d’avoir des problèmes en matière de football. Il faut les résoudre, a-t-il préconisé.
J’ai besoin de beaucoup de temps
En prime, Jürgen Klopp a insisté sur le fait qu’il n’est pas un charlatan qui va vendre des faux espoirs aux fans. Si nous parvenons à être présents (sur le terrain), alors nous ne serons pas si loin d’être une équipe qui pourra gagner des matches. Nous devrons parler avec les supporters pour connaître leurs attentes car cela peut être un vrai problème. C’est comme porter un sac à dos de 20 kilos. Ce n’est pas si cool de courir avec ça ! Enfin, l’ancien guide du BVB a indiqué qu’il a besoin de beaucoup de temps pour mettre en place son projet de jeu.
Dans huit jours, on en saura un peu plus sur le Liverpool version Klopp à l’occasion de la rencontre face à Tottenham (9e journée de Premier League). Histoire de commencer à écrire une nouvelle histoire susceptible de permettre à ce club légendaire de triompher à l’échelle nationale et européenne.
Top Mercato
Klopp commence à former son staff
Le nouveau manager de Liverpool, Jürgen Klopp, commence à former son staff à Anfield. Selon Sky Sports, le duo Zeljko Buvac – Peter Krawietz épaulera le technicien allemand qui officiait auparavant au Borussia Dortmund.