– Vincenzo Nibali (ITA/Astana), vainqueur du Tour de France 2014: C’est un beau Tour. Cela me plaît de retrouver les pavés, ce sera très difficile et il conviendra de les reconnaître soigneusement, d’essayer le matériel. Il y a un seul contre-la-montre, un contre-la-montre par équipes exigeant, une première semaine nerveuse à cause du vent et des pavés et puis les montagnes qui décideront de la course. Les étapes qui me plaisent le plus sont celles du Plateau de de Beille et de l’Alpe d’Huez, à cause de l’histoire. Doubler Giro et Tour? On sait à quel point lutter pour la victoire dans une grande course par étapes est épuisant. Il y a cette possibilité, mais nous en parlerons au premier rassemblement de l’équipe.
– Christophe Riblon (AG2R La Mondiale), vainqueur de l’étape de l’Alpe d’Huez en 2013: C’est un menu copieux qui nous est proposé, comme souvent ces dernières années. Plus ça va, moins il y a d’étapes de transition. Cette année, ils ont encore mis l’accent pour ne pas avoir trop d’étapes tranquilles, il y a toujours soit des pavés, soit du vent, soit de la montagne. Ca va être un Tour de France difficile, très montagneux, très technique. La première semaine n’a rien de simple, les pavés, ce n’est pas simple à gérer. Les Alpes et les Pyrénées, c’est fidèle à la logique du Tour. Tous les jours il pourra se passer quelque chose, et ceux qui veulent viser le général pourront le perdre.(A propos de l’arrivée de l’avant-dernière étape à l’Alpe d’Huez) Je suis content d’y revenir, de recourir là-bas. Ca reste pour l’instant le plus grand moment de ma carrière. Secrètement, j’avais envie de rester le dernier vainqueur un peu plus longtemps encore. A moi d’essayer de remettre ça l’année prochaine! Voir la présentation du Tour avec tout le parcours, les belles images de l’année dernière, ça me donne énormément de motivation pour être acteur du Tour et encore aller lever les bras.
– Blel Kadri (AG2R La Mondiale),vainqueur d’étape sur le Tour de France 2014: Il y aura du spectacle dès la première semaine avec l’arrivée en Zélande (Pays-Bas), avec ces routes où le vent va jouer un rôle primordial, et l’arrivée au mur de Huy (Belgique). Après, il y aura les pavés, puis le contre-la-montre par équipes à Plumelec, avec une arrivée difficile où il va falloir avoir une bonne cohésion de groupe. Les étapes dans les Pyrénées sont très difficiles. Pour l’équipe AG2R La Mondiale, c’est vraiment un parcours qui nous convient. Il faudra faire attention à la première semaine, avec les bordures. La deuxième et la troisième semaines seront vraiment propices aux coureurs d’AG2R.
– Vincent Lavenu, manager d’AG2R La Mondiale: Il me plaît bien, ce Tour. Il me fait peur dans la première partie, comme l’année dernière. Le vent en Zélande, c’est un moment délicat, ce n’est pas notre point fort. Il faudra +serrer les fesses+, comme on l’a fait en Angleterre cette année. Il y a
beaucoup de pièges jusqu’au Havre, il faudra protéger nos leaders. Après, il y aura de quoi en découdre dans la montagne. Dans la deuxième partie notamment, le parcours est très dynamique, très difficile, avec beaucoup d’étapes dans les Alpes. Les grimpeurs ont la part belle. C’est un parcours qui devrait nous convenir parfaitement. Il faudra équilibrer l’équipe pour amener nos leaders le mieux possible au pied de la montagne. L’Alpe d’Huez, ça peut changer la donne. Ca restera spectaculaire jusqu’à la fin.