Christopher Froome, double vainqueur de l’épreuve en 2013 et 2015, fait du Tour de France 2016 le premier objectif de sa saison, estimant que le parcours lui convient encore mieux que celui de l’édition précédente.
Avec neuf étapes de montagne et deux contre-la-montre, dont un en côte, le parcours de l’édition 2016 vous convient-il encore mieux que celui de la précédente ?
Oui, oui. Ca sera mon premier objectif de la prochaine saison. Ce que j’aime particulièrement dans le prochain Tour, c’est qu’il ne se jouera pas sur une étape. Il faudra être bon dans les chronos, dans les montées, dans les descentes, être protégé des vents contraires… Ce Tour est un défi sur tous ces aspects. Il y a beaucoup de descentes techniques, ça sera quelque chose à travailler avant le Tour. Il y a aussi beaucoup de côtes qu’on ne connaît pas, il faudra faire une reconnaissance pour voir un peu comment sont les routes j’espère que chaque année je prends un peu plus en expérience.
L’arrivée au Mont Ventoux aura-t-elle une saveur particulière après votre victoire au sommet en 2013 ?
Le Mont Ventoux, c’est une étape historique et, pour moi, c’est spécial. En 2013, c’est une étape qui a fait beaucoup de différence entre les coureurs et je crois que ce sera la même chose l’année prochaine.
Ce Tour est-il plus difficile qu’en 2015 ?
Je pense que la difficulté du Tour de France dépend des coureurs, de la compétition. C’est impossible de dire si ça sera plus ou moins difficile, c’est la concurrence qui déterminera la difficulté. Mais j’espère qu’on ne verra pas les mêmes choses que cette année avec toutes les chutes (lors de la première semaine en plaine, ndlr). C’était très dangereux dans le peloton et j’espère qu’on n’aura pas les mêmes situations.
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