Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé mardi qu’il se saisissait à nouveau du dossier du Tchèque Roman Kreuziger après que l’Union cycliste international (UCI) a fait appel de la décision du Comité olympique tchèque, qui avait blanchi en septembre le coureur accusé de dopage.
La commission arbitrale du Comité olympique tchèque avait décidé le mois dernier de blanchir le cycliste, suspendu le 2 août pour dopage présumé par l’UCI, assurant que Kreuziger n’avait pas violé les règles antidopage. Mais l’UCI a décidé de faire appel de cette décision, comme elle l’avait annoncé par la voie de son président Brian Cookson, arguant de très forts signes de manipulation.
L’UCI avait sanctionné le Tchèque en raison des anomalies de son passeport sanguin, à deux périodes distinctes par le passé, de mars à août 2011 et d’avril 2012 à la fin du Tour d’Italie 2012. Dans son appel devant le TAS, l’UCI a demandé que le cycliste tchèque écope d’une suspension entre deux et quatre ans et soit déchu de tous ses titres remportés depuis mars 2011.
A la suite de cet appel, le TAS a annoncé mardi qu’il a engagé une procédure contre Kreuziger.
L’équipe actuelle de Kreuziger, Tinkoff, l’avait écarté en juin, en précisant avoir agi avec son accord, du Tour de France. Mais elle entendait l’aligner sur les courses suivantes, ce qui avait amené la fédération internationale à prononcer début août une suspension provisoire, jusqu’à la décision définitive.
Kreuziger proteste de son innocence sur les faits incriminés alors qu’il portait les couleurs d’une autre formation (Astana).