L’équipe Astana du vainqueur du Tour de France, l’Italien Vincenzo Nibali, a gardé la licence lui donnant accès aux grandes courses malgré les cas de dopage qui l’ont affectée l’année passée.
Fin février, l’Union cycliste internationale (UCI) avait demandé le retrait de la licence accordée à Astana mais elle n’a pas été suivie par sa commission indépendante qui a rendu jeudi sa décision après une audience avec les représentants des différentes parties. L’équipe de Nibali garde ainsi le sésame qui lui donne un accès automatique aux grandes épreuves du calendrier, notamment le prochain Giro (9 au 31 mai) puis le Tour de France (4 au 26 juillet).
L’équipe s’est engagée à respecter des mesures spécifiques préconisées par l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne (ISSUL), a précisé l’UCI en ajoutant que la licence reste soumise au strict contrôle des conditions posées.
En 2014, la formation dirigée par le champion olympique 2012, le Kazakh Alexandre Vinokourov, a été confrontée à deux cas de dopage à l’EPO touchant les frères Valentin et Maxim Iglinskiy, ainsi qu’à un contrôle positif d’un stagiaire, Ilya Davidenok, lui aussi de nationalité kazakhe. Deux autres coureurs de son équipe réserve (Astana continental, 3e division), laquelle a été suspendue ensuite par la Fédération kazakhe, ont également été contrôlés positifs.