Le Giro 2016 s’élancera le 6 mai prochain des Pays-Bas, pour se dénouer sur les plus hauts sommets de la frontière franco-italienne, avant l’arrivée à Turin. Un parcours qui avantage clairement les grimpeurs.
Le parcours de 3383 kilomètres, présenté lundi à l’Expo de Milan devant nombre de coureurs de premier plan (Nibali, Contador, Sagan, Valverde), prévoit une conclusion à la hauteur. Avec des cols au-delà de 2700 mètres pour les deux dernières étapes de montagne, l’Agnel pour rejoindre la station française de Risoul, la Bonette pour aller à Sant’Anna di Vinadio à la veille de la dernière journée (29 mai, Turin). Si la météo permet d’emprunter ces routes parmi les plus hautes d’Europe, les grimpeurs sont grandement avantagés par le final. D’autant qu’un des trois contre-la-montre au programme doit se jouer à une semaine de Turin, sur les pentes de l’Alpe di Siusi (10,8 km).
La veille, une autre grande étape de montagne est prévue dans les Dolomites. Les quatre cols mythiques (Pordoi, Sella, Gardena, Campolongo) qui enserrent le coeur du massif, puis le Giau et le Valparola sont au programme pour rejoindre Corvara.
Le départ d’Apeldoorn, où le Giro commencera le 6 mai par un contre-la-montre de 9,8 kilomètres, sera alors lointain. Tout comme le transfert aérien pour quitter le sol néerlandais -troisième grand départ des Pays-Bas dans l’histoire de la course rose- et rallier la Calabre, au sud de la péninsule.