Brian Cookson a assuré que l’UCI prenait très au sérieux le dopage technologique et qu’il ne laisserait rien passer.
Alors que le dopage technologique est au coeur de la polémique dans le monde du vélo depuis la détection d’un vélo motorisé lors des Championnats du monde de cross, le président de l’UCI Brian Cookson a assuré que les contrôles allaient se renforcer. C’est un problème que nous suivons de près désormais. Beaucoup de personnes ne prenaient pas cette question au sérieux mais, désormais, personne ne peut nier l’évidence depuis que nous avons détecté le premier cas de fraude technologique (aux Championnats du monde de cyclocross). Nous mettons au point de nouvelles méthodes de détection, qui nous évitent de prendre les vélos un par un pour les vérifier. Ainsi on peut contrôler plus de vélos sur les courses, a assuré le patron du cyclisme mondial, dans des propos rapportés par nos confrères de L’Equipe.
Et selon-lui, les méthodes de détection ne reviendraient pas très chères : La technique de détection que nous développons n’est pas si chère et reste facile à appliquer. Comme on l’a vu aux Championnats du monde de cross, elle nous permet de contrôler rapidement un grand nombre de vélos puis de vérifier de manière plus approfondie les vélos suspects. Et s’il est nécessaire de vérifier tous les vélos sur chaque course, et même les vélos d’appoint, nous le ferons. C’est une option que nous considérons activement. Reste à savoir si les coureurs tentés par l’expérience oseront toujours passer le pas.