Le Tour de France 2017, qui partira le 1er juillet de la ville allemande de Dusseldorf, sera moins montagneux l’année prochaine, avec moins de cols au programme. La Grande Boucle effectuera trois excursions à l’étranger (Allemagne, Belgique et Luxembourg) et ne proposera que 36 kilomètres de contre-la-montre.
Ce ne sera ni un Tour de France dans le sens des aiguilles d’une montre, ni un Tourdans le sens Ouest-Est. Pour la première fois depuis 25 ans, la plus grande course du monde visitera les cinq principaux massifs montagneux de l’Hexagone. La Grande boucle franchira les Pyrénées avant les Alpes et fera étape au sommet du col d’Izoard avant un contre-la-montre à Marseille (avec départ dans l’enceinte du stade Vélodrome) qui précèdera de 24 heures l’arrivée sur les Champs-Elysées.
Après le départ en Allemagne, la course fait escale à Liège, en Belgique, et s’attarde dans le quart nord-est du territoire (Longwy, Vittel, Troyes, Nuits-Saint-Georges). Un détour par le Périgord, avec un passage à Lascaux – en écho au site de Néandertal visité le deuxième jour – précède la courte traversée du massif pyrénéen, placé pour la troisième fois consécutivement avant les Alpes. Le parcours 2017 compte neuf étapes pour les sprinteurs. Le 14 juillet donne lieu à une étape 100 % dans le montagneux département de l’Ariège, avec un kilométrage réduit (100 km) favorable aux attaques, comme ces routes escarpées pour aller au Puy-en-Velay.
Trois arrivées au sommet sont prévues sur le parcours long de 3516 kilomètres. Une dans les Vosges, à la Planche des Belles Filles dès le cinquième jour de course ; une dans les Pyrénées, sur l’altiport de Peyragude ; une dans les Alpes à l’Izoard, col légendaire du Tour de France. Le nombre d’ascensions est revu à la baisse par rapport à l’édition 2016, 23 contre 28 en juillet dernier. Mais de grands cols figurent sur le parcours 2017 qui comporte sept ascensions classées hors catégorie. Entre autres, le port de Balès dans les Pyrénées avant de rejoindre Peyragudes, le Galibier par son versant le plus sévère sur la route de Serre-Chevalier dans les Alpes. Directeur de la Grande Boucle, Christian Prudhomme et le directeur de course Thierry Gouvenou ont insisté sur les autres massifs, principalement le Jura qui est exploré pour la première fois en détail. A la fin de la première semaine de course, ce sont pas moins de trois cols hors catégorie (la Biche, le Grand Colombier par la route la plus pentue, Relais du Chat) et des descentes très techniques qui seront à franchir et à négocier pour rejoindre Chambéry.
La carte du tracé dévoilée mardi matin adressera aussi un clin d’oeil à la candidature de Paris pour les jeux Olympiques 2024. Dans la dernière étape parisienne, le 23 juillet, le peloton traversera la nef du Grand Palais, l’un des sites du projet olympique.