Après la déception de son élimination en demi-finale face à l’Espagne, l’équipe de France doit se reconcentrer pour disputer la troisième place de l’Euro, contre la Serbie dimanche. Ce sera comme une finale, tout en laissant sa frustration de côté, estime Florent Piétrus en conférence de presse.
Vous avez déjà disputé des matches pour la troisième place en 2003, 2005 et 2014. Celui-ci ressemble-t-il à l’un des précédents ?
Pour moi, c’est une finale. Malgré notre déception immense, il faut mettre de côté tout ce que nous avons vécu il y a deux jours. Cela nous permettra de mettre toutes les chances de notre côté pour gagner ce match. Ce serait quand même quelque chose de beau de gagner cette médaille. Cette équipe a beaucoup de caractère et a vraiment envie de bien finir ce championnat. Par respect pour la Fédération, les bénévoles, les gens qui ont fait de cette Euro un succès, on se doit de voir ce match comme une finale.
Comment avez-vous vécu ces deux derniers jours ?
C’est long. Gamberger pendant deux jours et ne pas pouvoir dormir, c’est super compliqué. On a refait le match plusieurs fois dans nos têtes. C’est normal de repenser à ce genre de match pour rebondir. La défaite contre l’Espagne nous servira à nous remobiliser, à repartir au combat (dimanche).
La Serbie est vice-championne du monde et vous êtes les champions d’Europe en titre. Votre duel était plutôt attendu en finale…
Les favoris ne sont pas forcément arrivés au bout. Les Serbes, comme nous, sont super déçus parce que tout le monde nous voyait en finale contre eux. La loi du sport a fait que cela n’a pas été possible. Mais on a vraiment envie de laisser une trace dans ce championnat. Ramener une quatrième médaille en cinq ans, bon nombre de personnes auraient signé. C’est sûr que ce ne sera pas dans les conditions rêvées. Mais il faut regarder vers l’avant.
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