La victoire de l’équipe de France contre la Turquie samedi soir (76-53) a démontré que les Bleus étaient capables de gagner les matches à 12 et non à 5.
En équipe de France, la star, c’est l’équipe. Cette phrase d’une grande banalité a pris tout son sens depuis le début de l’Euro de basket ou le banc français a souvent fait la différence. Contre la Turquie (76-53), lors des 8e de finale, les remplaçants ont marqué 35 des 76 points des tricolores. Ce ne sont pas toujours les mêmes qui doivent scorer. On n’a pas le profil d’une équipe où un joueur met 30 points, un deuxième 25 et où les autres font des écrans. C’est partagé et ça dépend des matches, a expliqué le capitaine Boris Diaw, dans des propos rapportés par l’AFP.
Parker n’a pas besoin de forcer
Face à la Turquie Geoffrey Lauvergne (12 points, 9 rebonds, 1 passe décisive) et Evan Fournier (12 points, 6 rebonds) ont permis à l’équipe de France de prendre le large, alors que les Turques commençaient à fatiguer. En difficulté depuis le début de la compétition, le joueur des Magics a d’ailleurs donné le mot d’ordre pour la suite de cet Euro : Il faut que l’intensité ne baisse jamais, que ce soit avec les starters ou ceux du banc. Même niveau d’énergie, même niveau de concentration.
Le jeu de l’équipe de France devient imprévisible et le nombreuses prises à deux sur Tony Parker permettent aux autres joueurs d’avoir plus d’espace et d’en profiter. C’est ce qui explique le faible rendement de la star des Bleus depuis le début de la compétition. Quand l’équipe joue bien, c’est important pour moi de ne pas forcer. C’est mon dernier Euro et je veux juste qu’on le gagne. Je ne cherche pas à mettre 30 points. Je suis déjà le meilleur marqueur de l’histoire de l’Euro, donc ça ne va rien changer, a expliqué le joueur des Spurs. Et pour le moment cela fonctionne. En attendant que l’opposition soit plus relevée et que les stars françaises doivent prendre feu ? Début de réponse mardi soir contre la Lettonie.