Les Françaises ont mis le temps avant de rentrer dans leur match, mais elle ont finalement réussi à s’imposer sans trop de difficulté contre la Turquie (55-39). Privées de leur meneuse Céline Dumerc, les Français ont pu compter sur Endy Miyem et Sarah Michel (14 points chacune) pour faire la différence. Prochaine échéance pour les Bleues contre la Biélorussie, dès dimanche.
Privées pour toute la compétition de leur meneuse et capitaine, blessée à la cheville, les Bleues auraient pu s’effondrer. On a craint le pire lorsqu’elles ont été rapidement menées de dix points dans le premier quart-temps (14-4). C’est l’effet inverse qui s’est produit : une énorme envie de revanche sur le mauvais sort, et peut-être un certain allègement de la pression, leur ont permis de renverser la tendance avant la pause (22-19).
Moi-même, je n’aime pas jouer contre des équipes qui sont blessées parce qu’on voit des joueuses qui prennent le relais et qui se subliment. Personne ne peut remplacer Céline, mais toutes ensemble, on peut y parvenir, a commenté la sélectionneuse Valérie Garnier. Sarah Michel a pris sa part en rentrant ses tirs à trois points (14 points, meilleure marqueuse avec l’intérieure Endy Miyem), mais c’est surtout en resserrant encore leur défense, leur point fort habituel, que les Françaises ont fait la différence. Dans le deuxième quart-temps, les Turques n’ont inscrit que trois points ! Sans Céline, on devait mettre de l’énergie. On a fait une grosse défense et on a verrouillé le rebond, c’étaient les clefs du match, a dit Michel, l’arrière de Montpellier.