Les cinq clubs français engagés (Strasbourg, Villeurbanne, Dijon, Nancy et Paris-Levallois) attaquent avec ambitions la nouvelle saison de l’Eurocoupe.
Depuis sa création en 2002, l’Eurocoupe n’a pas vraiment souri aux clubs de l’Hexagone. Aucun n’a jamais dépassé les quarts de finale. L’an passé, Nanterre avait été le seul à accéder au deuxième tour, avant d’être éliminé en huitièmes de finale par le Budivelnik Kiev. Mais cette saison, les budgets des clubs français ont globalement augmenté et l’Eurocoupe n’est plus vue comme une compétition annexe.
Strasbourg et Villeurbanne, les recalés du tour préliminaire de l’Euroligue, visent haut dans une compétition dont ils sont les seuls représentants français depuis douze ans à avoir atteint les quarts, respectivement en 2007 et 2006. Du côté de la SIG, Vincent Collet ne cache pas en faire l’objectif N.1 jusqu’à Noël. L’entraîneur alsacien considère que la Coupe d’Europe est importante pour maintenir sous pression son large effectif. Strasbourg, qui a conservé six des joueurs ayant participé la saison passée à l’Euroligue, a l’expérience pour viser une place en quarts de finale, même si son groupe au premier tour, avec Bamberg, Bonn, le Paris-Levallois, Reggio Emilia et Saragosse, ne sera pas une partie de plaisir.
Villeurbanne, qui sera dans le groupe de Cantu, Las Palmas, Ostende, Dijon et des Artland Dragons, ne manque pas non de joueurs de qualité et d’expérience. Tony Parker, le président de l’Asvel a en tout cas réaffirmé que l’objectif était d’aller le plus loin possible en Eurocoupe.
Le Paris-Levallois, qui a aussi monté une équipe de qualité, avec un trio américain Blake Schilb, Sharrod Ford, et Mike Green habitué des joutes européennes, aura aussi son mot à dire.
Mais pour trouver le successeur du club espagnol de Valence, victorieux la saison dernière, il faudra sans doute se tourner vers l’Est, et notamment vers les clubs russes du Khimki Moscou et de Kouban.