Les Français achèvent leur préparation de l’Euro en dominant pour la deuxième fois en trois jours l’Allemagne de Dirk Nowitzki 68 à 63, à Cologne. Les Bleus terminent leur préparation avec un bilan de huit victoires pour deux défaites.
Le déplacement à la Lanxess Arena (18.500 places) chauffée à blanc était intéressant pour les Bleus. Le sélectionneur Vincent Collet, qui a fait souffler Tony Parker (7 minutes de jeu dans le premier quart) espérait que ses joueurs se frotteraient à une équipe revancharde après la série fatale (31-0) que les Allemands avaient subi au cœur de la première mi-temps à Strasbourg vendredi soir.
Grâce à la bonne entame de Nando de Colo (6 points en 5 minutes dont un tir primé) les Bleus ont pris les devants (9-7). Mais leur avantage a été de courte durée. Plus agressifs aux rebonds à l’image de Tibor Pleiss, qui gênait l’impact de Rudy Gobert, les Allemands ont creusé l’écart sur un dunk du puissant Johannes Voigtmann (16-10). Dans le deuxième quart-temps, les choses ne se sont pas arrangées pour les Français, toujours minés par une panne d’adresse (4/21 après 13 minutes). Et Paul Zipser donnait le plus gros écart de la rencontre à son équipe (+10, 21-31). Le meneur Dennis Schröder, esseulé dans l’axe, trouvait la mire de loin pour garder ses coéquipiers à flot (29-36). La France s’en sortait sans graves dommages à la mi-temps grâce à Antoine Diot. Peu en vue durant la préparation, l’ex-meneur de Strasbourg réussissait trois paniers primés et autant de passes décisives en dix minutes pour limiter la casse (32-38). Nicolas Batum a remis la France à un point (43-44) sur un tir à longue distance. Avant le sprint final, les Bleus restaient au contact grâce à un invraisemblable panier au buzzer de Charles Kahudi à 18 m de distance ! En forme, Diot a fait carburer son adresse primée pour refaire passer les siens devant pour la première fois depuis le premier quart (50-48). Les Français ont souffert jusqu’au bout. A quatre minutes de la fin, l’Allemagne a repris six longueurs d’avance (61-56). Mais ils ont réussi à s’en sortir grâce à l’apport de Mickaël Gelabale (10 pts en 10 mins, 12 au total) et au retour de Boris Diaw.