Les débuts de l’équipe de France en Coupe du monde sont corsés. Après le Brésil, un autre prétendant au podium, la Serbie, attend la France dimanche à Grenade, pour son deuxième match de la compétition
La Serbie s’est qualifiée in extremis pour ce Mondial, en prenant la 7e place de l’Euro 2013 remporté par la France. Mais cette équipe a mûri en un an et peut compter sur le retour de son génial meneur Milos Teodosic, blessé l’an passé. D’ailleurs, le mode de qualification n’est pas un bon indicateur. Le Brésil, vainqueur de la France samedi soir, est arrivé en Espagne fort d’une invitation !
Il y a quatre ans, au Mondial à Istanbul, les Serbes avaient échoué au pied du podium, après s’être inclinés de très peu face à la Turquie (82-83 a.p.) en demi-finale. Ils avaient auparavant éliminés en quart l’Espagne, tenante du titre. La Serbie me paraît forte. C’est l’équipe qui nous a le plus dominés en préparation, rappelle Vincent Collet. C’est une équipe qui était très jeune l’an passé et qui avait déjà montré des choses, ajoute-t-il. Ils sont plutôt en phase ascendante. Pour moi, c’est un des outsideurs du tournoi. Le sélectionneur tricolore se souvient que son équipe reste sur deux défaites face aux Slaves. Elle s’était inclinée assez sèchement à l’Euro (65-77) et également cette année en préparation à Pau (69-79).
Avec ses deux tours, Nenad Krstic, absent sur blessure à Pau, et Miroslav Raduljica, qui n’avait plus joué pour la sélection depuis 2009, la Serbie a de quoi proposer un gros défi aux intérieurs français dominés samedi par les tours brésiliennes.
Une autre défaite dimanche n’hypothéquerait pas les chances de
qualification pour les huitièmes de finale, dans une formule où quatre équipes d’un groupe de six sont qualifiées. Alors si la France ne peut rivaliser avec l’Espagne pour la première place, elle a les moyens de devancer deux équipes comme l’Egypte et l’Iran. Mais un second revers consécutif ne serait pas bon pour le moral.