Septièmes de la Coupe du monde, les Bleues n’ont pas vraiment brillé en Turquie. Pour autant, si les joueuses de Valérie Garnier mieux faire, il n’y a pas de quoi s’alarmer.
La sélectionneur de l’équipe de France Valérie Garnier doit avoir un sentiment mitigé après la 7e place obtenue par son équipe lors de la Coupe du monde 2015. Trois défaites (Turquie, USA, Canada) et un certain manque d’agressivité, comme elle le concédera elle-même, n’ont pas permis aux Bleues de rêver et de faire rêver. Le premier échec contre la Turquie (50-48), le pays hôte, au terme d’un match qu’elles maîtrisaient pourtant à la mi-temps, a d’ailleurs fait très mal aux Françaises.
Car cela a obligé l’équipe de France à se frotter aux Etats-Unis dès les quarts. Si la défaite contre les Américaines (94-72) est logique, l’état d’esprit n’a pas vraiment été au rendez-vous. Comme lors de la finale des JO de Londres, les Bleues ont eu l’air d’arriver déjà vaincues sur le parquet. Des équipes comme l’Espagne en finale, ou encore la Serbie s’en sont mieux sorties.
Pourtant, les Serbes n’étaient pas forcément mieux armées que les joueuses de Garnier, puisque ces dernières les ont battues lors du dernier match (88-74).
Certaines circonstances atténuantes comme la méforme de Céline Dumerc peuvent expliquer ce semi-échec. Néanmoins, en vue de l’Euro 2015 et surtout des JO 2016, cette Coupe du monde indique qu’il reste encore du travail aux Bleues pour être compétitives. Car l’objectif est de faire aussi bien que les JO de Londres, où les Françaises avaient réussi à obtenir la médaille d’argent.
Benjamin Feurgard