Ils seront onze Français sur les parquets de NBA pour la reprise avec des ambitions personnelles et collectives différentes. Du chef de file Tony Parker au prometteur Rudy Gobert, Sport.fr fait le tour d’horizon des Bleus de NBA à un an de l’Euro en France.
Les valeurs sûres
Ménagé cet été et absent au Mondial avec les Bleus, Tony Parker (Spurs) est frais physiquement et mentalement, comme il l’a confié sur RMC. TP sera à niveau l’un des hommes forts des Spurs, attendus au tournant après leur titre de la saison passée, le quatrième de l’international français. A 32 ans, il visera également une septième participation au All-Star Games pour sa treizième saison de l’autre côté de l’Atlantique. Pour cela, il pourra compter sur l’apport de son pote Boris Diaw (Spurs). Babac a gagné en crédibilité au Texas lors des derniers play-offs (9,2 points en moyenne en 26 min de jeu) et s’est vu offrir un nouveau bail. S’il s’est fait tancer par Gregg Popovich durant l’été en raison de sa prise de poids, il n’en reste pas moins comme un formidable outil dans le collectif des Spurs.
Elu meilleur défenseur et donc dans le cinq de la dernière saison régulière, Joakim Noah (Bulls) va désormais devoir confirmer. Alors qu’il pourrait enfin dire oui aux Bleus en vue de l’Euro à domicile l’été prochain, le pivot doit aider les Bulls à continuer à grandir après une élimination dès le premier tour des play-offs contre Washington la saison passée. Tout proportion gardée, ce sera un peu la même chose pour Nicolas Batum (Blazers). Devenu un joueur clé de Portland, il ressort de sa meilleure saison en NBA, que ce soit sur le plan personnel (15,2 pts en moyenne en play-offs) ou collectif. Au sein d’une franchise en pleine expansion, en atteste la demi-finale de conférence l’année dernière contre les Spurs, Batum aura un rôle important à jouer.
Les valeurs montantes
Troisième saison et nouveau club pour Evan Fournier (Magic). Lâché par Denver malgré des stats en progression (8,4 points de moyenne), l’ancien joueur de Poitiers devra surfer sur la vague de son Mondial réussi avec les Bleus à Orlando. Sa pré-saison a convaincu le Magic de prolonger l’arrière qui doit désormais confirmer son potentiel au plus haut niveau. Le constat vaut aussi pour Rudy Gobert (Jazz), plus âgé d’un an mais qui va disputer sa deuxième saison américaine. Après un premier exercice d’adaptation (9,6 min de jeu, 2,3 pts de moyenne), avec notamment un passage en D-League, le pivot sera attendu dans la foulée de son Mondial très prometteur et d’une pré-saison convaincante. A lui de saisir sa chance dans la rotation d’une équipe qui ne joue pas les premiers rôles. Petit nouveau de la colonie tricolore, Damien Inglis (Bucks) n’a pas encore eu l’occasion de se montrer et va profiter de cette première saison NBA pour continuer à apprendre sous la houlette de Jason Kidd, avec peut-être quelques minutes par-ci, par-là, voire un passage en Ligue mineure.
Les revanchards
De retour en NBA l’hiver dernier après deux ans d’exil en France, Alexis Ajinça (Pelicans) n’a pas vraiment convaincu à la Nouvelle-Orléans malgré un temps de jeu intéressant (5,9 points de moyenne en 17 min). Contraint de déclarer forfait pour le Mondial cet été en raison d’une blessure, le pivot doit désormais hausser son niveau. Ce sera également le cas de Kevin Séraphin (Wizards). Après un exercice 2012-2013 intéressant, l’ancien joueur de Cholet n’a pas confirmé à Washington (4,7 pts de moyenne). Il ressort néanmoins d’une pré-saison convaincante sur le plan statistique et pourrait être la bonne surprise de l’exercice à venir. Au sein d’une équipe qui a surpris son monde la saison passée, Ian Mahinmi (Pacers) reste un joueur de l’ombre (16,2 min de jeu en moyenne pour 3,5 pts). Pour sa septième saison NBA, cela ne devrait pas changer. Au sein d’une franchise très jeune, Ronny Turiaf (Timberwolves) jouera les seconds rôles si son physique le laisse tranquille après un dernier exercice plutôt convaincant dans ce costume.